Condamné à cinquante ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Sierra Leone entre 1996 et 2002, l'ancien président libérien, 64 ans, devrait passer le restant de ses jours derrière les barreaux.

Chose impensable il y a encore quelques années, les ex-dictateurs et autres criminels de guerre sont aujourd'hui arrêtés, puis jugés par un tribunal international. Certains comparaissent devant la Cour pénale internationale de La Haye. C'est un immense progrès !

Par la gravité des crimes commis, par l'ampleur et la modernité des moyens mis en oeuvre pour confondre les dignitaires du Reich, cet évènement a marqué l'Histoire et l'évolution de la justice internationale. Sommaire. Nuremberg. Les chefs nazis face à leurs juges. Une "superproduction" hollywoodienne. Sur le banc des accusés. Robert Jackson, un impitoyable procureur. Entretien avec Bernard Dehaine : "A Spandau, les conditions de détention étaient rigoureuses". Crimes et châtiments. Serge Klarsfeld : Un tribunal pour l'histoire.

Les négociations entre la majorité, regroupée derrière le gouvernement de M. Fouad Siniora, et l'opposition, composée notamment du Herzbollah et du Courant patriotique libre du général Michel Aoun, se poursuivent.

Les désastres de la décennie 1990 ont suscité de nombreuses réflexions sur la prévention des génocides, qui ne se réduisent pas à la mise en place des tribunaux pénaux internationaux. D'autres séries de démarches sont discutées ou déjà esquissées, qu'on peut réunir en quatre grands thèmes : distinguer les signes précoces, envoyer des messages cohérents de la part des autres pays, enrayer la logique génocidaire, lutter à posteriori contre l'impunité.

Mi-décembre 2014, la Cour pénale internationale a abandonné les charges pesant sur le président du Kenya Uhuru Kenyatta et suspendu ses enquêtes au Darfour. L'adoption de sanctions serait-elle plus efficace ?

La commission d'enquête accuse la junte militaire d'avoir commis ces crimes.