Après les collèges et les lycées, les phénomènes de violence et d'incivilité gagnent les universités. Les nouveaux étudiants peinent à trouver leur place à la fac et manifestent bruyamment leur malaise. Premières victimes : les personnels administratifs et techniques.

Nous avons au cours des décennies passées assisté à un recul de la violence au sein de la société française. La brutalité des temps anciens était refoulée, canalisée, au profit d'une plus grande douceur, d'une société paisible, bourgeoise, au sein de laquelle primait l'aspiration au confort et à la sécurité...

La grève des mineurs de l'automne 1948, souvent présentée comme l'un des symboles de l'entrée de la France dans la guerre froide, n'a pourtant suscité jusqu'ici que peu de travaux historiques. En mobilisant les abondantes archives disponibles, cet article vise à éclairer ce conflit qui ne peut être réduit ni à une manipulation communiste, ni à une pure action de classe spontanée et héroïque. Il s'agit d'un mouvement indissociablement social et politique, obéissant à des logiques temporelles et géographiques diverses.

Hugues Lagrange a-t-il dérapé ? Ou levé un tabou ? Dans ″Le Déni des cultures″, le chercheur du CNRS avance que la délinquance n'est pas tant liée aux conditions socio-économiques qu'aux facteurs culturels. Son livre ne cesse d'alimenter la polémique.

C'est une horreur qui passe inaperçue : la plupart des femmes souffrant de handicap subissent des actes violents. Dynamiques et attentionnées, les membres de l'association Femmes pour le dire, femmes pour agir ont, depuis le 8 mars, mis en place une permanence téléphonique d'écoute.