"La Cité interdite", oeuvre complexe qui mêle la parabole politique au fastueux spectacle du film de sabre, s'affirme d'emblée comme l'un des films majeurs de Zhang Yimou.

"Hero", le dernier film de Zhang Yimou, est un exercice d'équilibriste parfait qui réussit à accorder le traditionnel et le moderne, l'humain et le transcendant, l'oriental et l'occidental.

Qu'il s'attache à le Chine précommuniste ou contemporaine, qu'il bâtisse une vaste fresque ou signe une chronique plus intimiste, Zhang Yimou s'avère, chaque fois, un extraordinaire portraitiste de femmes, à qui il redonne la juste place que leur conteste une société profondément sexiste et répressive.

A Cannes, la presse accueillit froidement cette histoire de mafia chinoise, qu'elle trouvait trop américanisée. Or, dans les années 30, explique ici Zhang Yimou, Shanghai imitait Hollywood avec passion.

Le cinéaste chinois vient de signer l'un des films les plus prometteurs du Festival de Cannes. Le thème de "Shanghai Triad" ? L'histoire d'une lutte entre des gangs de la mégapole asiatique.

C'est sans doute le plus long travelling jamais réalisé sur l'histoire moderne de l'Empire du Milieu. La star du film, c'est la superbe Gong Li.

Femme élastique, contorsionniste, l'héroïne de "Tigre et dragon" a un caractère trempé dans l'acier d'un sabre. Elle sera la vedette du prochain film produit par Spielberg.