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L'| | Indomptable Louise Colet

Editeur :
Année de parution :
1986
235 p.
9782705801694
On l'appelait Vénus à cause de sa beauté, Sapho en raison de ses poèmes, la Muse pour les passions qu'elle inspirait. Si Louise Colet a laissé un nom dans l'histoire littéraire du XIXe siècle, elle le doit sans doute moins à son oeuvre, au demeurant fort abondante, qu'à son tempérament volcanique et à ses amours tumultueuses... Une dizaine d'amants parmi lesquels les noms les plus illustres de son temps: le philosophe Cousin, Vigny, Musset. Un seul amour: Flaubert. Elle aimait faire parler d'elle et ne reculait pas devant le scandale. Aussi eut-elle de son vivant autant de détracteurs que de partisans. Mais n'oublions pas que Victor Hugo l'admirait pour son courage et sa vaillance et que son salon était ouvert à tous ceux qui, dans les Lettres et dans les Arts, protestaient contre l'Empire. Le plus étonnant, c'est l'acharnement avec lequel les biographes se sont attachés à accabler cette étrange et séduisante personnalité, et l'impossibilité où ils se trouvent, cent ans plus tard, de la juger impartialement. Descendante de Louise Colet, journaliste, écrivain, Micheline Bood a voulu réhabiliter la Muse et expliquer les motifs qui la poussèrent à se faire souffrir elle-même. Car celle-ci fut malheureuse, victime du Romantisme et, suivant l'expression de Thibaudet, de la «muflerie masculine». Micheline Bood avait ébauché son ouvrage en 1952. Tenu au courant de son travail, André Maurois lui écrivit: «J'ai lu votre livre avec un intérêt passionné. On voit presque toujours Louise Colet à travers les vies des grands écrivains. Enfin, chez vous, elle vit pour et par elle-même. On la comprend mieux et on l'aime mieux. Et vous apportez de précieux documents inédits. Merci.» C'est en me basant sur ses notes et ses documents que j'ai repris et terminé cette étude qu'elle n'a pu achever. Serge Grand.
Note General : Bibliogr. p. 234-235