Une histoire de ce langage théâtral multiforme, du récit de l'épopée de Gilgamesh, à Raymond Devos en passant par Eugène Ionesco, Samul Beckett ou les Marx Brothers. Cet essai propose les codes d'écriture et de jeu propres à l'absurde au théâtre, à l'usage des acteurs, des auteurs et des metteurs en scène. ©Electre 2016

À la suite de deux ouvrages sur le burlesque et l'absurde, Norbert Aboudarham aborde ici le silence au théâtre, au cinéma et en musique. Pour Joseph Haydn, le plus difficile à écrire, c'est le silence. L'écriture de Marguerite Duras est, selon elle, à mi-chemin entre la musique et le silence. John Cage compose 4 minutes 33 de silence. En écrivant Acte sans paroles au XXesiècle, Samuel Beckett fait entrer en scène le silence. Improprement qualifié de «théâtre de l'absurde» (qualificatif réfuté par Beckett, Ionesco et Adamov), le théâtre du XXesiècle n'est-il pas un «théâtre du silence»? Et si le silence de ce théâtre était une renaissance? La naissance d'un théâtre sans mots? Paroles, silence, vide, corps et gestes, le «théâtre du silence» sillonne les traces d'une écriture nouvelle. Théâtre, musique, danse… Leurs silences sont-ils des textes en creux qui disent l'indicible? Quels buts poursuivent les artistes dans l'acte d'écrire, de composer le silence? L'auteur cherche, ici, les raisons fondamentales, esthétiques, mais aussi idéologiques des écritures du silence. Puis dans un dernier chapitre, il propose des exercices sur le silence, à l'usage des comédiens et pédagogues.

Une histoire du burlesque en particulier au théâtre, une présentation des éléments de construction et de rythme propres au burlesque, ainsi que des principes de la construction d'un récit burlesque, et des exercices pour pratiquer le jeu burlesque. Electre 2015