Enregistrée à la Cité de la Musique dans le cadre de l'intégrale des madrigaux de Monteverdi réalisée en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le Théâtre de Caen, le dernier volume de la trilogie recèle sans aucun doute les plus célèbres joyaux d'un compositeur devenu maître de chapelle à Saint-Marc de Venise, puis prêtre. Au-delà des grands opéras qui nous sont parvenus de cette période, les derniers madrigaux explorent méthodiquement les multiples possibilités offertes par un continuo en plein développement et des voix solistes sollicitées comme jamais auparavant. A cet égard, le célébrissime Combat de Tancrède et de Clorinde achève cette aventure montéverdienne en apothéose. (Electre)

Compositeur à l'écriture des plus raffinées, Brossard a marqué son époque grâce à l'extraordinaire collection musicale qu'il a réunie au cours de sa vie puis cédée à la Bibliothèque royale en 1724, rédigeant lui-même le catalogue. Il a ainsi laissé à la postérité un nombre impressionnant de joyaux dont la Messe pour les défunts de Bouteiller qu'il tenait "comme une des meilleures qui soit dans [son] cabinet". Autour de ces deux maîtres, Paul Agnew a conçu un programme à la mesure de l'activité exceptionnelle des maîtrises et chapelles au Grand Siècle. (Electre) (Electre)

L'auteure, passionnée par l'oeuvre de Haendel, a extrait les références animalières de ses compositions pour réaliser un bestiaire personnel et illustré de douze animaux (le lion, le serpent, le rossignol, le papillon de nuit, le phénix...) et de leur représentation mythologique, historique et artistique. Le CD audio regroupe les 12 arias dont il est question dans le livre.

Tel un voyage au cour du siècle des Lumières, ce programme explore les différents chemins de l'art lyrique français en passant également par la cantate et le canon : autour de morceaux choisis parmi les chefs-d'ouvre du grand Rameau (Hippolyte & Aricie, Les Indes galantes.), résonnent ceux de Campra (L'Europe galante), de Montéclair (et son trop rare Jephté), de Gluck (L'ivrogne corrigé), mais aussi de Dauvergne et de Racot de Grandval. (Electre)

"Une nuit, je rêvais que j'avais fait un pacte et que le diable était à mon service... Je fus réveillé par cette violente sensation... La pièce que je composai alors est à la vérité la meilleure que j'aie jamais faite, et je l'appelle encore La Sonate du Diable", écrivit Giuseppe Tartini, grand virtuose du violon, compositeur prolifique et célèbre maître du XVIIe siècle. Quatre de ses oeuvres les plus éblouissantes, parmi lesquelles des variations extraites de L'arte del arco, sont jouées ici sans basse continue, conformément au voeu de Tartini.