A la suite du divorce de ses parents, Miguel quitte New-York avec sa mère et sa soeur pour un petit village du Vermont. Loin de ses amis d'enfance, de son père, il a du mal à s'intégrer. L'arrivée de Tia (tante) Lola de la République dominicaine pour s'occuper d'eux ne va apparemment pas faciliter les choses : elle ne parle pas anglais, porte des robes colorées, raconte sans cesse des histoires du pays, danse et chante pour un rien... Que vont penser les copains ? Miguel, même s'il aime cette parente exubérante et chaleureuse, voudrait la garder secrète. C'est compter sans le charme magique que va exercer Tia Lola sur les habitants du village, et qui va lui permettre d'organiser une grande fête pour l'anniversaire de la mère de Miguel... Tia Lola est définitivement adoptée. (www.ricochet-jeunes.org)

En 1803, Isabel Sendales y Gðmez, directrice d'un orphelinat à La Corogne, dans le nord de l'Espagne, s'embarque avec vingt-deux orphelins sous les ordres de Francisco Xavier Balmis, médecin chargé par le roi d'Espagne de faire le tour du monde pour vacciner les populations des colonies américaines contre la variole. Victime elle aussi de cette maladie, cette femme sans fortune ni famille découvre dans l'immensité de sa mission une raison de vivre : sauver le monde du fléau. Elle est, ici, le personnage du roman qu'écrit Alma, professeur d'université américaine, née en République dominicaine, qui souffre du blues de la cinquantaine. Son mari part en mission pour une ONG dans une région reculée de Saint-Domingue. Rien ne se passe comme prévu. Alma se cherche elle aussi une mission comme ce personnage de fiction qui la hante et va devenir son seul soutien. Le lecteur vit deux aventures parallèles prenantes en compagnie de deux femmes remarquables confrontées à l'incohérence du monde, deux femmes prises entre leur idéalisme et le sentiment de ce qu'a de dérisoire leur effort face à l'étendue des dégâts. Avec une grande habileté dans la construction des différents plans de la narration et un vrai talent de conteuse d'histoires haletantes qu'on ne peut lâcher, Julia Alvarez écrit un roman passionnant qui nous parle de dérision, de courage et du rapport qu'entretient un créateur avec ses personnages.

Ellas eran las cuatro hermanas Mirabal - simbolos de una esperanza desafiante en un país ensombrecido por la dictadura y la desesperación. Sacrificaron sus vidas, seguras, y confortables, en nombre de la libertad. Ellas eran "las Mariposas", y en esta novela extraordinaria, Patria, Minerva, Maria Teresa, y Dedé nos cuentan, a través de las décadas, sus propias historias. Desde anécdotas sobre lazos para el pelo y secretos enamoramientos al contrabando de armas y las torturas en la cárcel. Con ellas apredemos los horrores cotidianos de la vida bajo el dictodor Dominicano Trujillo. (Elles sont les quatre soeurs Mirabal - symbole d'un espoir difficile dans un pays assombri par la dictature et le désespoir. Elle ont sacrifié leur vie, leur sécurité, leur confort au nom de la liberté. Elles étaient "les papillons" et dans ce roman extraordinaire, Patria, Minerva, Maria Teresa y Dedé nous racontent, à travers les années, leurs propres histoires. Depuis les anecdotes sur leurs coiffures jusqu'à leurs histoires d'amour pour les traficants d'armes, la torture et la prison. Avec elles, nous prenons conscience des horreurs que pouvait apporter la vie sous la dictature de Domonicano Tujillo.