A la veille de la Révolution française, paraissent les 40 volumes du $$Cabinet des fées$$ de Charles-Joseph de Mayer dont est extrait ce conte. Publié la première fois vers 1700, il raconte les aventures et mésaventures d'une jeune princesse qu'une méchante fée a transformée en guenon le jour de sa naissance. Cette histoire amène à réfléchir sur l'identité et l'apparence.

Initiatrice, dès 1690, de la floraison de conteurs et conteuses qui s'adonnent au conte merveilleux dans la dernière décennie du XVIIe siècle, madame d'Aulnoy constitue l'une des représentantes privilégiées de ce genre. Ses contes puisent leur inspiration au carrefour des cultures orale et écrite, populaire et littéraire, ancienne et moderne. Ils sont publiés ici avec leurs récits-cadres.

Pour une rose cueillie dans son jardin, la Bête garde la Belle prisonnière. Faudra-t-il mourir sous les griffes du monstre ou l'amour et la magie feront-ils des miracles ?

Edition illustrée des classiques de Charles Perrault.

Madame d'Aulnoy séjourne en 1679 à Madrid. Inspirée par la compagnie de la famille royale, elle décrit la ville et conte les passions de l'Espagne galante.

Trois contes, trois princesses d'une grande modernité : la première est exigeante en amour, la seconde sauve son prince, la dernière se travestit. S'agit-il de contes contemporains ? Non ! Ils datent du 17e siècle et sont signés d'une femme, Mme d'Aulnoy. En 1697, quelques mois seulement après ceux de Charles Perrault, elle fait paraître avec succès quatre recueils de contes. Aujourd'hui, la notoriété de Mme d'Aulnoy n'est en rien comparable à celle de Charles Perrault ou des frères Grimm. Plus qu'une transcription des contes folkloriques, son œuvre témoigne pourtant d'une véritable inventivité, et de subversion. Redécouvrir ces trois contes oubliés, c'est se délecter d'histoires féministes avant l'heure, et s'interroger : comment expliquer qu'on ne les ait pas lus plus tôt ?

Recueil de contes merveilleux du XVIIe siècle : créatures féeriques, animaux fabuleux, palais enchantés, métamorphoses animales, objets délirants, somptuosité des palais, débauche de pierres précieuses, etc. Leur intention foncièrement ironique, l'absence de morale, leur vocation à n'être que des jeux, en font une oeuvre subversive.

Comment le roi Charmant fut transformé en oiseau par la méchante fée Soussio. Comment la jeune princesse Aimée fut recueillie par des vilains ogres et échappa à leur gloutonnerie. Comment Babiole fut transformée en guenon et eut toutes les peines à se faire reconnaître par sa mère. Des princesses orphelines ou abandonnées à un sort funeste, des princes amoureux métamorphosés en oranger, des ogres voraces ou encore des équipages fabuleux tirés par des licornes, voici trois contes riches en rebondissements et aventures de toutes sortes.