Wanda Bannour est philosophe. D'origine russe, elle a publié sa thèse sur Les Nihilistes russes (Anthropos, 1979) et depuis une vingtaine d'années a écrit de nombreuses biographies : Eugénie de Guérin ou une chasteté ardente (Albin Michel, 1982), Edmond et Jules de Goncourt ou le génie androgyne (Persona, 1984), L'Étrange Baronne Von Mekk (Perrin, 1988), Meyerhold, un saltimbanque de génie (La Différence, 1996)

L'itinéraire de Charcot ici présenté met en relief le contraste entre la société mondaine et cultivée qui se presse aux leçons du grand médecin et les salles d'hôpital où se manifeste l'hystérie, sa misère, sa répression, à Bicêtre ou à la Salpêtrière

Le propos de l'auteur a été de faire revivre des grandes individualités fondues jusqu'à un certain point en un être qu'elle appelle Juledmond. Les Goncourt occupent une place vraiment à part dans la vie littéraire de la fin du 19e siècle.

Wanda Bannour est philosophe. D'origine russe, elle a publié sa thèse sur Les Nihilistes russes (Anthropos, 1979) et depuis une vingtaine d'années a écrit de nombreuses biographies : Eugénie de Guérin ou une chasteté ardente (Albin Michel, 1982), Edmond et Jules de Goncourt ou le génie androgyne (Persona, 1984), L'Étrange Baronne Von Mekk (Perrin, 1988), Meyerhold, un saltimbanque de génie (La Différence, 1996)

Le nihilisme a existé comme critique sociale en Russie au XIXe siècle. Il évolua vers une doctrine politique n'admettant aucune contrainte de la société sur l'individu, en refusant tout absolu religieux, métaphysique, moral ou politique. Par extension, nom donné aux mouvements révolutionnaires anti-tsaristes qui prônèrent le terrorisme politique. Bien qu'éphémère, ce mouvement politique aura soulevé des questions auxquelles s'intéresseront les penseurs de tous horizons. De ces interrogations naîtra une doctrine philosophique en relation avec l'absurde sociologique, la négation des valeurs morales et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle. Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans sa nouvelle Pères et fils (1861) pour décrire, au travers de son héros Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Celle-ci était surtout composée des étudiants des classes supérieures, qui étaient de plus en plus désillusionnés par le changement lent des réformes politico-sociales. Le critique Nicolaï Dobrolioubov, le théoricien Dimitri Pissarev, l'économiste Nikolaï Tchernychevsky, les scientifiques Lavrov et Kropotkine prônent des actions directes et violentes pour renverser le régime afin de reconstruire, de façon scientifique, un monde qui assurera le bonheur des masses.[5] Les nihilistes réussirent à assassiner le tsar Alexandre II qui voulait rendre son régime moins autocratique, ce qui fit passer le pouvoir à son fils qui avait des idées moins libérales. Le raidissement dans une société qui s'industrialisait rapidement aboutit pendant la Première Guerre mondiale à l'instauration du communisme et la lutte des classes en système. La répression qui suivit l'assassinat du tsar fut fatale au mouvement nihiliste, mais pas à ses idées in Wikipédia, 2008-11-21

La vie de cette comtesse richissime, égérie et mécène du musicien, qui inspira le personnage principal de l'opéra La Dame de pique

W. Bannour montre la face cachée de l'auteur de "Tartarin" et des "Contes du lundi". Ces pages attachantes font aimer davantage ce méridional qui fut de son temps une gloire du Tout-Paris, qui gagna des fortunes avec ses livres et qui ne fut mal aimé que par les envieux