Recueil de trois textes de Peter Brook autour de son travail sur Shakespeare. Dans son introduction, Georges Banu fait un point sur Shakespeare dans le travail artistique de Peter Brook. ©Electre 2015

Réfléchit aux diverses manières dont la surveillance s'exerce au théâtre : surveillance extérieure, politique par exemple, ou interne, par le metteur en scène entre autres.

Peter Brook retrace le profil de Jerzy Grotowski et décrit la pratique du théâtre du metteur en scène polonais, sa vision du corps, de l'acteur et du public, ainsi que ce qui différenciait leur vision du théâtre.

La priorité, dans ce dossier, est donnée au spectacle moderne et à ce que le travestissement développe comme enjeu de société et surtout comme épanouissement du jeu. Articles sur le travestissement féminin, sur le corps travesti comme déclinaisons d'altérité, sur le théâtre gay, sur le trouble dans le genre...

Le théâtre est au carrefour des durées, car le passé s'incarne, devient présent : texte, corps, mise en oeuvre, etc.

Le Mur de Berlin désigne pour l'imaginaire occidental le geste brutal de la séparation, il en est le symbole même. Dressé en une nuit, tombé en une nuit, il incarna la violence de la guerre froide et matérialisa, au coeur même d'une ville, les rigueurs du " Rideau de fer ". Sa Chute prendra le sens moderne d'une seconde " Prise de la Bastille " - deux siècles plus tard - préambule d'un monde nouveau, nullement utopique, mais libre. Si sur les rues de Berlin ses cicatrices s'effacent, dans la mémoire de ses habitants elles persistent. Le Mur est mythique. Les murs représentent le voeu d'enfermement qui a pour ancêtre la Muraille de Chine. Les murs isolent pour, dit-on, protéger de l'autre, de l'ennemi de l'extérieur : murs à la frontière des Etats-Unis et du Mexique, en Corée ou en Palestine, au Cachemire ou à Chypre, au Maroc... Leur fonction est politique tout autant que symbolique. Si elle remonte aux temps anciens, aujourd'hui elle se charge de couleurs autrement plus tragiques. Les murs, solution primitive pour des conflits irrésolus. Mais n'oublions pas que d'autres murs existent, le Mur des lamentations à Jérusalem, le Mur des Fédérés à Paris, le Mur de Juliette à Vérone... murs sur lesquels s'écrivent les espoirs ou se murmurent les attentes, murs qui permettent les retrouvailles avec soi-même, murs de mémoire et de prière, murs de réconciliation. Actuels ou archaïques, les murs déposent toujours leurs empreintes sur les vies autant que sur les esprits. Murs dont on souhaite ou dont on fête la chute, comme aujourd'hui, et murs face auxquels on se recueille. Tous les murs ne se ressemblent pas. C'est ce dont Georges Banu, tantôt procureur, tantôt défenseur, parle ici.

Une mise à plat des querelles, des pour et des contre, des amours et des désamours qui animent amoureux et réticents du théâtre.

Entretiens, témoignages et essais sur la complicité née entre certains acteurs et metteurs en scène, sur l'impact de ces rencontres et de leur collaboration dans la durée, sur leur parcours artistique et leur cheminement personnel, etc. Entretiens avec Eugenio Barba, Iben Nagel Rasmussen, Jacques Lassalle, Jean-François Sivadier, Nicolas Bouchaud...

A l'occasion de la remise du prix Europe pour le théâtre en avril 2008 à P. Chéreau, des entretiens du metteur en scène mais également d'artistes et de collaborateurs ont été menés. Certains d'entre eux sont ici regroupés et complétés d'autres textes. Trois axes sont abordés : le jeu, le travail scénique et la réflexion. Le livre porte sur son travail au théâtre, mais aussi au cinéma et à l'opéra.

Passionné par la photographie, J.-L. Lagarce, auteur dramatique et metteur en scène de théâtre, avait demandé à L. Delpierre d'être présent durant les répétitions et les tournées de trois spectacles correspondant à la période d'écriture de ses journaux, de 1986 à 1994, qui sont publiés ici. Ces clichés montrent le travail de cet auteur mais également les signes du sida qui l'emporta en 1995.

Comme J. Copeau, L. Jouvet ou J. Vilar, A. Vitez était un homme de langage autant que de scène. Régisseur, pédagogue, acteur, mais aussi poète et traducteur, il n'a cessé durant vingt-cinq ans d'accompagner sa pratique du théâtre d'un exercice quotidien de réflexion écrite. Cette anthologie offre un condensé de sa pensée. Electre 2015

Une histoire de l'éclairage qui s'attache particulièrement à la lumière sur les scènes de théâtre. S'affirmant au fil des évolutions techniques, celle-ci revêt une dimension symbolique. La façon dont elle est utilisée peut participer à la mise en scène et à la diffusion du message d'une pièce. ©Electre 2020

Entretiens dans lesquels le metteur en scène polonais analyse son travail sur les textes, son interprétation de Shakespeare, sa conception du travail des acteurs, l'Holocauste dans son travail, etc.

Cet ouvrage, qui reprend en grande partie des textes publiés dans les numéros 52-54 de la revue Alternatives théâtrales, suit le processus secret de la préparation d'un spectacle et son évolution depuis les anciens maîtres jusqu'aux jeunes artistes d'aujourd'hui. Il montre notamment quelle est la portée décisive de la répétition sur les destins du théâtre au XXe siècle.

Tout homme de théâtre se confronte au défi de l'inaccompli, condition pour intégrer une équipe et parvenir au spectacle, somme des inaccomplissements individuels. Georges Banu examine ici ce paradoxe fondateur et témoigne également de ses propres inaccomplissements comme acteur, écrivain, professeur. Assumer l'inaccompli - accord préalable de quiconque se voue au théâtre. Essayiste et enseignant, Georges Banu a approché le théâtre dans une perspective concrète. Il a consacré un nombre important d'ouvrages et de textes aux figures emblématiques de la scène moderne. Il a reçu le Grand Prix de l'Académie française 2014.

Recueil d'entretiens et de conférences du metteur en scène allemand dans lesquels il livre son approche des textes d'auteurs, sa relation aux acteurs, empruntée à la biomécanique de Meyerhold, mais aussi sa vision de la société et de la culture allemandes. ©Electre 2016

Le discours de W. Shakespeare sur le théâtre permet de reconnaître l'expérience de l'homme de scène et du visionnaire qu'il était. Les citations de ses pièces ici présentées et commentées dévoilent son aventure artistique et son rapport au théâtre.

Une exploration de l'art du comédien, de ses techniques de jeu, de sa place sur la scène moderne.