Recueil d'histoires courtes de G. Sand.

Sujet: Ce recueil présente cinq nouvelles soigneusement choisies et introduites par Anne-Marie Baron. De type fantastique, anecdotique, ou policier, ces textes font partie intégrante de " La Comédie humaine ", et l'auteur revendique pour eux le droit de paraître sans honte aux côtés des romans les plus réputés, du fait de leur qualité exemplaire. Commentaire: Ces nouvelles doivent absolument être recommandées aux lecteurs adolescents facilement découragés par l'étude de romans plus longs. Elles leur permettront de goûter pleinement le talent extraordinaire de ce maître de la littérature française, de savourer des descriptions étonnantes, d'apprécier la variété des sujets et l'analyse psychologique des personnages. Les sujets ne sont certes pas faciles: scènes de la vie quotidienne ou études philosophiques, folie, passion, mort, remord... ils s'inscrivent parfaitement dans la grande fresque de l'auteur et permettent un retour sur sa propre vie. A partir de ces textes travaillés qui témoignent aussi du mode de vie d'une époque de l'Histoire, gageons que les bons lecteurs partiront sans appréhension à la découverte d'autres oeuvres plus conséquentes. critiques-lirejeunesse.com

"A nous deux maintenant !" Tel est le défi qu'Eugène de Rastignac lance à Paris après l'enterrement du père Goriot. Comme lui, Honoré de Balzac a été "un grand homme de province à Paris", un ambitieux avide de succès littéraires et mondains. Paris a représenté pour ses personnages comme pour lui une conquête et une inépuisable source d'inspiration. Du Maris de sa jeunesse au Quartier latin, de Montparnasse aux villages du grand Paris où il se réfugiait pour échapper à ses créanciers, ce flâneur a toujours observé avec passion les spectacles offerts par la capitale pour mieux la décrire et en saisir l'esprit. S'il a rêvé du faubourg Saint-Germain et de ses duchesses qu'il espérait séduire par sa célébrité précoce et sa particule postiche, il a été moins un mondain qu'un ermite. A son bureau jour et nuit, en robe de moine devant son légendaire café, dans des chambres décorées comme des boudoirs de sultanes, il poussait la folie des grandeurs jusqu'à s'obstiner sans répit dans l'écriture d'une oeuvre titanesque.