Il y avait une fois de nos jours à Paris peut-être un viel homme d'un certain âge avec un crâne chauve d'où tombaient sur les épaules de longues mèches de cheveux jaunes filasses et avec un gros nez blanc. Il allait et venait dans sa vielle chambre profonde et revenant sans cesse considérer son visage dans une grappe de miroirs en morceaux et tout dorés par le temps passé, parce qu'il était bien tracassé car il avait rencontré dans la rue, la veille une jeune fille vraiment jeune qui lui avait fait un grand sourire et ça s'était arrêté là. (notice de dos du livre)

Raphaëlle Billetdoux parle dans ce récit de son père, auteur dramatique, des lettres qu'il lui envoyait lorsqu'elle était adolescente, tente de comprendre leur difficulté de communication, se demande pourquoi elle a commencé à écrire alors que son père, justement, s'arrêtait. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2000)