Cette synthèse sur la justice de la France médiévale propose un tableau complet des normes et des pratiques, du personnel et des cadres de la justice officielle (royale et seigneuriale) et parallèle (vengeance et justices privées).

Analyse des relations de pouvoir, entre loyauté et soumission, des Plantagenêts avec l'aristocratie normande. Elles éclairent les choix des nobles normands au moment de la conquête du duché en 1204, interrogent la construction identitaire et permettent d'appréhender le processus de sociogenèse d'un groupe social.

Les archives, témoignages de faits objectifs, mais aussi de ce que les hommes ont voulu transmettre à la postérité, constituent des traces à explorer pour les historiens qui doivent les éclairer au mieux. Les contributeurs analysent un certain nombre de documents inédits sur les thèmes de la justice, des sociétés urbaines et de l'histoire culturelle de la France au Moyen Age.

Sujet à la mode, la rumeur médiévale a principalement été étudiée, jusqu'ici, dans le cadre des rapports entretenus entre le peuple et les autorités à la fin du Moyen Âge. Envisagée sur le fond des grandes crises (guerres, révoltes), associée au défaut d'information et à la sédition, jugée caractéristique et révélatrice de l'opinion des gens de peu en rupture momentanée avec les gouvernants, la rumeur a rarement été abordée comme un phénomène de communication entre égaux (chez les élites comme chez les humbles), dans des usages socialement constructifs et révélateurs de craintes, mais aussi de revendications, d'espoirs, d'imaginaires et de croyances.-