Butania, une ville au coeur d'un désert de Patagonie. Bertold Boro, pour avoir allumé un incendie criminel, est condamné au châtiment suprême : l'amputation des quatre membres. Mais, Bertold, sans liberté de mouvement, décide d'infléchir son destin. Il devient marionnette vivante dans un théâtre. Il se sert de ses rôles pour pouvoir transmettre sa vision du monde et l'idée d'un monde meilleur.

Des portraits croqués avec justesse par Nadar, portés par des dialogues ciselés et jubilatoires, révèlent la fragilité des êtres et disent beaucoup de nos trajectoires humaines :  les relations d'une mère avec son fils en pleine puberté ; un vieil acteur sur le déclin, kidnappé pour jouer le temps d'un thé devant une rombière admiratrice, le rôle de sa carrière ; un enseignant tellement sympathique qu'on en vient à douter de sa moralité ; un artiste peintre local qui fait un flop lors d'une dédicace en librairie. Chaque fin d'histoire cède la place à une autre, comme un cycle humain qui se rejoue à l'infini. Des chassés croisés d'histoires qui s'entrelacent.

L'ascension de la famille Borgia et les scandales qui l'entourent dans la Rome du XVe siècle. Avec des dessins et un texte inédits des auteurs.

Pour aider son père, le pape Alexandre VI, à étendre son pouvoir et celui de l'Eglise, Lucrèce Borgia doit épouser Giovanni Sforza, le neveu de l'homme le plus puissant de Milan.

Dans ce premier tome de la trilogie, l'accent est mis sur le cardinal Rodriguo Borgia, père des jeunes César et Lucrèce. D'origine espagnole, il a peu de chance d'accéder à la succession du pape Innocent 8. Il attise haine et jalousie dans cette Rome pervertie. On essaie d'attenter à ses jours mais c'est un de ses jeunes fils qui est victime de l'empoisonnement.