Hans Helvétius est constructeur d'automates. Un soir, maître Barois vient, au nom d'un client mystérieux, lui faire commande d'une automate. Mais Helvétius se méfie : cette machine, il en est persuadé, encouragera la réalisation d'actions malfaisantes. Une enquête policière où le suspense grandit dans une atmosphère du 19e siècle minutieusement décrite et parfois oppressante.

Une vie aussi riche qu'un roman. Jeune, E. Caldwell a fait tous les métiers : marchand de peaux de lapins, joueur de football ou garde du corps. Journaliste, il a écumé entre les deux guerres l'Espagne, la Chine, le Turkestan, l'URSS. Ecrivain, il a été l'ami de Dos Passos, Faulkner, Steinbeck, Hemingway...

Dans une banlieue urbaine du Nord des États-Unis, 1970's. Mattie Michael a tout perdu : rejetée par sa famille, ruinée par son fils, le peu qu'elle a pu sauver de la main des huissiers, la vieille femme l'a emporté à Brewster Place. Là, dans cette grappe d'immeubles délabrés et grisâtres, la matriarche propose son soutien à celles qui n'oseront jamais le demander. Il y a la belle et indépendante Etta Mae qui, au volant de sa Cadillac vert pomme affole le quartier de son franc-parler et fait rougir les pasteurs. Il y a la jeune Kiswana, fervente militante de la cause des Noirs, qui a abandonné les quartiers riches pour défendre ses idéaux. Sans oublier Cora Lee, la femme-enfant qui accumule les bébés et les amants d'un soir. Mais celles qui font jaser, ce sont ces deux jeunes filles du 312. Le " couple ", celles dont on préfère murmurer le nom. La fête de l'immeuble se prépare. Et sous les yeux des femmes de Brewster Place, un drame terrible va se jouer. Un drame qui changera à jamais leur destin et celle de tout un quartier...

Une rue, ou plutôt une impasse, un ghetto coupé du monde des riches et des Blancs. Là vivent Mattie, Etta, Luciella et les autres. Femmes noires qui, pour oublier leur misère, continuent à croire à leurs rêves. National Book Award 1983. Premier roman. (Electre)

Au centre de ce roman, deux cadavres dans un village de Galicie : un homme victime de la guerre civile, un autre d'une vengeance collective. Autour de ces deux morts, tout le village - toute l'Espagne - entame une danse macabre où se mêlent gravité, horreur et grotesque. A travers cette peinture sociale, c'est le procès de l'humanité qu'instruit l'auteur.