L'album de Claude Ponti nous offre une découverte de Paris, insolite et pleine de charme. Il nous révèle la magie de certains lieux grâce à un beau texte et à des illustrations superbes ; celles-ci tiennent à la fois de la photo et de la bande dessinée, elles fourmillent de détails et se déclinent en teintes douces, donnant envie de se promener dans Paris.

Virginia Woolf : « Je m’efforcerai d’être un serviteur honnête, soucieux de rassembler la matière susceptible d’être utile, par la suite, à une main plus experte – ou bien d’évoquer des tableaux plus achevés », note la jeune Virginia Woolf, apprenti écrivain passionné déjà dévoué corps et âme à la genèse d’une œuvre qui comptera parmi les chefs-d’œuvre du XXe siècle. Son journal d’adolescence s’ouvre en 1897, alors qu’elle a quinze ans. L’écriture, d’emblée, se révèle salutaire pour la jeune fille au talent précoce. Refuge contre la douleur lorsqu’elle perd sa mère – l’ange du foyer – son père et son frère Thoby ; garde-fou contre la folie qui rôde. Mais le Journal d’adolescence qu’elle rédige dès 1897, et qui couvre une décennie, est avant tout un cahier où Virginia Woolf s’applique à faire des phrases comme on fait des gammes, en se moquant d’elle même. Et des autres, tant elle excelle à épingler d’un trait caustique visiteurs et auteurs lus. Car l’adolescente lit sans se rassasier. Aristote et Hawthorne, Henry James et Thomas Hardy. Passant ainsi son esprit au tamis de la bibliothèque familiale, elle exerce son jugement critique et affine peu à peu sa singularité propre. Puis, au fil des années, l’apprentissage livresque se double de séjours à l’étranger. Les cahiers se font alors journaux de voyage, en Grèce, en Turquie, en Italie. Loin d’y céder à la tentation facile d’un exotisme de convention, l’écrivain en herbe s’interroge sur la manière d’embrasser le vivant sans le figer, se plaçant déjà à rebours des canons en vigueur, des mécanismes romanesques faciles. Au seuil de son entreprise littéraire, la grande Virginia Woolf touche déjà du doigt son génie à venir

Monelle se sent seule au collège. Elle est une "intello" et les autres ne s'intéressent pas aux mêmes choses qu'elle. Pour leur plaire, elle serait même capable de devenir une cancre. Mais les rivalités recommencent quand, avec une nouvelle élève, elle décide de créer un journal scolaire et un club. (Électre)

Olga refuse les compromis des adultes. A travers ce personnage, l'auteure rend aux tragédies de l'enfance toute leur réalité, et transforme le poids de la culpabilité en rappellant la joie, l'euphorie, l'infini des possiblités d'une enfant de huit ans.

La romancière veut comprendre son histoire et retrace le passé de sa mère, Lina de Varennes, grecque et arménienne. Elle enquête et met des mots sur les épreuves auxquelles cette dernière a été confrontée pour faire son portrait et en apprendre plus sur elle-même. ©Electre 2018

Cinquante-deux histoires écrites pendant un an, à raison d'une par semaine, qui explorent les peurs secrètes, les désirs inconscients, les paranoïas, les violences refoulées, tout ce qui se joue derrière les mots et qui commande les rapports entre les êtres.

Violette aime le théâtre de marionnettes. Un jour qu'on lui refuse d'y aller, elle attend la fermeture du parc, s'y enferme et dans la nuit, part à la recherche du théâtre...

Les ascenseurs, Violette et Bruno connaissent. Par coeur, même. Tous les jours ils le prennent. Tous les jours ils se battent pour s'asseoir sur le petit fauteuil qui se rabat avec un bruit de caoutchouc. Il faut dire qu'ils ont le temps, jusqu'au cinquième étage, de s'asseoir et de se relever l'un après l'autre. Le cinquième c'est haut, mais après le cinquième ? Et même au-delà, qu'est-ce qu'il y a exactement ?

Une nuit de sommeil et de rêves racontée aux petits enfants. a partir de 3-4 ans

Geneviève Brisac, écrivain (un recueil de nouvelles et six romans dont le dernier, Les Sœurs Délicata, est paru en 2004), a consacré deux essais à la littérature anglo-saxonne : Loin du paradis, Flannery O'Connor et La Marche du cavalier. Agnès Desarthe, écrivain (cinq romans dont le dernier, Le Principe de Frédelle, est paru en 2003), est aussi angliciste et traductrice.