4ème de couv. : Le bouquet n'est pas un roman, mais l'histoire du mitrailleur Adrien Gaydamour qui n'avait pas de mitrailleuse, un soldat de quarante, depuis son incorporation au «...ième Débineurs» jusqu'à sa levée d'écrou. Il s'agirait donc plutôt d'une tranche de mauvaise vie qu'il n'a pas été le seul à avaler. Avant, Gaydamour a suçoté une existence des plus quelconques : l'école, la caserne, le chômage, l'autobus quotidien, le bureau, en compagnie d'autres Gaydamour. Mais voilà qu'on l'invite à entrer dans un conflit mondial. Puis il est fait prisonnier : le bouquet. Adrien a pu s'échapper. Mais, il reste là-bas une chiourme innombrable. D'autres parleront après lui. C'est une histoire répandue par le monde à des millions d'exemplaires. Des variations sur le froid, la faim, l'ennui et la mort. Des histoires toutes simples qui ne s'inventent pas. J'ai fait ce livre en 1942, dans un village de montagne pendant un printemps, un été. Fait après l'avoir souffert. Et aujourd'hui que nous sommes enfin libres, ce récit peut venir au grand jour. Je n'y ai rien changé. H. C. (Octobre 1944)

Un Calet enquêteur en 1954 pour des magazines féminins sur notre belle jeunesse auprès de vingt de ses éléments avec qui l’auteur de "Le tout sur le tout" s’entretient de presque tout. Chroniques inédites en volume.

Recueil rassemblant de courts reportages et des chroniques parus pour la plupart dans les journaux Combat et Terre des hommes entre 1944 et 1948.

L'auteur exprime le lien qui l'unit à sa ville, Paris, un des thèmes essentiels de son oeuvre. Avec amour et tendresse, il en montre toutes les facettes, les plus cocasses comme les plus pathétiques, au cours d'un périple rêveur dans la ville vue de haut. (Electre)

Une promenade au fil des arrondissements dans le Paris des années 1950. L'ouvrage est un recueil de fragments aux accents poétiques rassemblés pour la première fois. Ils témoignent des pérégrinations de l'écrivain qui projetait d'écrire un livre sur la capitale. Le marcheur évoque la vie quotidienne, des monuments et des édifices parfois disparus. Des notes critiques complètent l'ensemble. ©Electre 2023

En 1949, l'Italie encore toute maculée de ruines et toute bourdonnante de Vespa accueille un congrès sur le gaz, que l'auteur couvre pour la presse française. A la voie royale des sites et des musées, il préfère la fréquentation des trattorias miteuses et des hôtels borgnes.

Henri Calet est né à Paris en 1904. Journaliste, écrivain, il a signé une quinzaine de livres. Son style si particulier et son humanité débordante en font un auteur à part. Reconnu par la critique, il mérite largement de rencontrer les faveurs du public grâce à ces chroniques pleines de charme, au moment où l'on commémore le cinquantenaire de sa mort.

4ème de couv. : « Après une existence bien remplie - de quoi ? -, un homme s'était cru libre de décider de se retirer. Il estimait avoir fait le tour des choses et des gens. Cette résolution était prématurée car, en vérité, on n'en a jamais entièrement terminé. (...) Qui est cet homme ? C'est lui qui entreprend de le dire dans une sorte de testament, ou plutôt de confession, qu'il destine à son fils : Monsieur Paul (...) Il parle, il montre ce qu'a été sa vie, il ne peut s'empêcher de la faire valoir quelque peu, à la façon des marchands de tapis ; il finirait par y prendre goût... Et cependant qu'il monologue, elle continue, tel un escalier roulant qui ne s'arrête jamais, où l'on risque à tout instant de se casser la figure. Une vie à deux dimensions seulement : le passé, le présent ; pas d'avenir. » Henri Calet.

Troisième roman d'Henri Calet, écrit en 1939 : une chronique familiale étonnante et cocasse, à la fois sombre et lumineuse, dans le cadre précis d'une terre insalubre gagnée sur l'eau d'un fleuve.

Chronique familiale à la fois sombre et lumineuse, qui se déroule dans le cadre d'une terre insalubre gagnée sur l'eau d'un fleuve. ©Electre 2018