Un dimanche de septembre 1980, dans un village du sud-ouest de la France, de nombreux touristes affluent entre les collines couvertes de vignes. Une pancarte indique : Château de Montaigne. Un homme s'interroge sur ce panneau et entreprend une intense pérégrination géographique, historique, littéraire et sentimentale.

Un pêcheur endimanché est retrouvé mort sur la jetée d'un petit port breton. Clémence, une petite fille de 10 ans, un vieil homme, un inspecteur et un maître nageur mènent l'enquête pour découvrir si cette mort est naturelle ou bien s'il s'agit d'un meurtre.

A Nantes pendant l'Occupation, les parents de Michel sont séparés, et le jeune garçon vit avec sa mère Eva, remariée à un médecin. Dans cette période troublée, Eva a l'imprudence de se compromettre avec un officier allemand et reste introuvable une fois la guerre terminée.

Dans ses Souvenirs littéraires, Maxime Du Camp, journaliste et romancier, nous donne d'inoubliables portraits de Lamartine vieillissant ; de Nerval en proie à la folie, hanté par le suicide, écrivant Aurélia ; de Fromentin, peintre de l'exotisme, auteur du remarquable Dominique ; de Delacroix amoureux jusqu'au désespoir de la couleur. On retrouve aussi George Sand et Alfred de Musset qui se déchirent et se trahissent. Mais avant tout, Maxime Du Camp est l'ami de Théophile Gautier et de Gustave Flaubert, pour qui il agit en confident, en lecteur et en critique privilégié. Ces textes pris sur le vif racontent les voyages des deux amis à travers la Bretagne, la Grèce, Constantinople, l'Egypte et la Libye. Maxime Du Camp pouvait bien écrire que ces maîtres étaient «des hommes et non des demi-dieux», et ajouter : «J'ai vécu près d'eux et je les ai jugés en contemporain car entre eux et moi le verre grossissant de la postérité ne s'était point interposé.»

Samuel Canoby, un jeune professeur traumatisé après avoir effectué son service militaire en Algérie pendant la guerre, est affecté dans le lycée d'une petite ville de province où il doit enseigner les lettres et le latin.

Samuel est un enfant étrange, qui paraît retardé, mais est doué d'une imagination débordante lui permettant de vivre gaiement dans des conditions difficiles. M. Chaillou, nous raconte cette histoire avec tendresse et humour et l'on se prend à aimer son héros, funambule de l'imaginaire.

Au seuil de la vieillesse et à la suite d'un héritage inattendu, Jean-Jacques Abernatis, conseillé par des amis, et par l'entreprise d'un étrange notaire de province, décide d'acheter une maison dans le Cotentin. Pays excessif, pays à son image, dont il est ici dit que "le vent y hausse le ton, chassant nos idées noires, au creux vivifiant d'une campagne soulevée d'émotion autour de ses raides clochers". Mais la bâtisse convoitée n'est qu'à louer, avec tous ses meubles - et quelque chose d'autre qu'on lui cache et qu'il apprendra bien vite à ses dépens... (Bibliotéca Magazine)