Tchaïkovski entre dans la force de l'âge lorsqu'il compose son second quatuor qu'il décrira tout au long de sa vie comme l'une de ses plus belles oeuvres. La musique est superbe, et une impression générale de chaleur se dégage de cette pièce assez peu connue. (Electre)

La jeune violoniste coréenne, lauréate de plusieurs concours internationaux, est à 27 ans seulement au "sommet du violon international". Au programme de son premier enregistrement pour Warner Classics deux concertos emblématiques du répertoire pour violon : le second concerto de Wieniawski, l'un des plus beaux concertos pour violon de l'époque romantique et le premier de Chostakovitch, tous deux créés à Saint-Pétersbourg. Kim Bomsori est magnifiquement accompagnée par l'orchestre Philharmonique de Varsovie dirigé par Jacek Kaspszyk. (Electre)

Ces 24 préludes et fugues ont été tellement associés à la personne et au jeu de leur 'interprète attitrée' (Tatiana Nikolaeva) que l'Histoire a fini par se contenter d'avis définitifs... sans plus se poser de questions. Or l'opus 87 regorge de réponses pour qui s'amuse à l'interroger : ce n'est pas l'un des moindres mérites d'Alexander Melnikov que d'avoir remis l'ensemble de l'ouvrage sur le métier et d'y apporter des réponses... éminemment musicales !

Vainqueur du tout premier Concours Reine Elisabeth de Bruxelles consacré au violoncelle en 2017, Victor Julien-Laferrière a également remporté la Victoire de la Musique Classique en 2018 dans la catégorie "soliste de l'année". Ses enregistrements de musique de chambre avec le pianiste Adam Laloum ont obtenu de nombreuses récompenses, dont un Diapason d'Or de l'Année en 2016. Victor Julien-Laferrière rejoint Alpha Classics pour plusieurs enregistrements et a décidé de graver deux sommets du répertoire : les sonates de Rachmaninov et de Chostakovitch en compagnie du pianiste Jonas Vitaud avec lequel il a une grande proximité. Ensemble, ils ont beaucoup donné ces oeuvres en concerts. Une pièce rare du compositeur russe Edison Denisov complète ce programme : les Variations sur un thème de Schubert, composées en 1986. (Electre)

En mars 1961, Neville Marriner enregistrait avec The Academy of St Martin in the Fields son premier disque pour le label L'Oiseau Lyre. Date qui marquait le début d'une remarquable série d'enregistrements pour les labels Decca, Argo tout particulièrement, avant de s'étendre à d'autres labels, notamment Philips. Bon nombre de ces enregistrements avait plus ou moins déjà été réédité, mais de manière morcelée ou épisodique. Cette édition est l'occasion de leur rendre enfin pleinement hommage en réunissant une belle anthologie de ces albums mythiques, autour des grands compositeurs du 20e siècle. (Electre)

Nous sommes en 1966, en Union Soviétique. Alors que Chostakovitch connaît le succès de la première mondiale de son deuxième concerto pour violoncelle, le compositeur géorgien Sulkhan Tsintsadze met la touche finale à sa propre oeuvre. Dans leurs concertos respectifs, ces deux compositeurs révèlent un paysage sombre éclairé par intermittence par des rayons de lumière, éclairé de quelques touches de couleurs prudentes ici et là. (Electre)

L'altiste américano-arménienne Kim Kashkashian, l'une des voix musicales majeures de ECM New Series et gagnante en 2013 d'un Grammy Award dans la catégorie "Meilleure performance classique en solo", présente un duo avec la pianiste-compositrice russe Lera Auerbach. (Electre)

Le musicien russe avait commencé sa carrière dans la perspective de devenir un pianiste professionnel, et maintient tout au long de sa vie une relation étroite avec cet instrument. Dans les années 40-50, il allait jouer tant en public qu'en privé sa propre musique, volontiers provocante comme son Premier Concerto pour piano op.35 ou plus intime comme La poésie populaire juive op.79 ou les Préludes & Fugues op.87. Aujourd'hui encore, sa propre discographie n'est pas vraiment connue des amateurs de musique classique, peut-être pour des problèmes de qualité sonore devenue désuète. Sont regroupés dans ce double CD l'essentiel de ses enregistrements authentifiés. (Electre)

Commandé en 1932 pour célébrer le quinzième anniversaire de la Révolution Russe, l'opéra satirique de Chostakovitch Orango avait fait scandale en raison de son contenu explosif, tant sur le plan musical que politique. Le compositeur l'avait donc laissé inachevé et l'ouvre demeura oubliée jusqu'en 2004, où 13 pages d'une partition pour piano furent retrouvées à Moscou. A la demande de la veuve du compositeur, Gerald McBurney a orchestré le Prologue d'Orango, qui fut créé en première mondiale le 2 décembre 2011 au Walt Disney Hall de Los Angeles par le Los Angeles Philharmonic dirigé par Esa-Pekka Salonen. (Electre)

Les coffrets de la Martha Argerich Collection de Deutsche Grammophon se suivent, mais ne se ressemblent pas. Celui-ci regroupe tous les duos enregistrés par le label jaune avec violon ou violoncelle. Quand elle a décidé d'interrompre sa carrière de soliste, la musique a assurément beaucoup perdu. Mais en contrepartie, l'Argentine s'est faite la championne de la musique de chambre, pour des soirées de duos électriques, en compagnie d'une joyeuse bande de copains. Deux de ces mémorables soirées figurent d'ailleurs dans ce coffret. Pour le reste, il s'agit des enregistrements studio avec deux de ses meilleurs compagnons, Gidon Kremer et Misha Maisky.

Deutsche Grammophon poursuit son projet d'intégrale des symphonies de Chostakovich en collaboration avec le chef d'orchestre Andris Nelsons et le Boston Symphony Orchestra. Après les parutions de la 10ème symphonie en 2015, et des 5ème, 8ème et 9ème en 2016, voici le troisième volet réunissant l'épique 4ème et la dramatique 11ème symphonie du compositeur. Andris Nelsons est le directeur musical du Boston Symphony Orchestra et le nouveau Gewandhauskapellmeister du Gewandhausorchester Leipzig. Avec ces deux nominations et en menant une alliance pionnière entre ces deux institutions estimées, il est fermement reconnu comme l'un des chefs les plus renommés, passionnants et innovateurs de la scène internationale. (Electre)

L'esprit de Gustav Mahler plane au dessus de la Symphonie n°4 de Chostakovitch, une oeuvre si intransigeante qu'il en a annulé sa performance pendant des années, craignant la censure publique. Mélangeant grandiloquence et banalité, sauvagerie et sarcasme, cette oeuvre déconcertante mais profonde est aussi une de ses plus originales. Elle est accompagnée par la très populaire Symphonie n°10, chef-d'oeuvre lyrique dont le 2ème mouvement contiendrait un portrait musical de Joseph Staline. Cet enregistrement triomphant sous la baguette de Mikhail Pletnev est le dernier de la série d'enregistrements du Russian National Orchestra pour Pentatone. (Electre)

Decca Classics et Le Quatuor Borodin présentent l'intégrale des quatuors à cordes de Dmitri Chostakovitch, d'une autorité et d'une authenticité sans égal. (Electre)