1942, à Guadalcanal. Pour prendre un bunker japonais, un bataillon de soldats américains est obligé se lancer dans ce qui a tout l'air d'être une mission suicide. Leurs protestations contre cet ordre cruel et absurde restent vaines. Ils engagent le combat. Contre toute attente, la mission réussit. Mais la bataille est loin d'être finie... Depuis 20 ans, on espérait des nouvelles de Terrence Malick (Les Moissons du ciel) et cela valait la peine d'attendre. Sous des allures de film de guerre classique, La Ligne rouge est une vibrante ode à la nature tout autant qu'un plaidoyer contre la barbarie des hommes. Les vingt premières minutes, splendides, sont comme une oasis de repos avant le déclenchement de la bataille proprement dite. Rarement on avait vu une telle précision dans la description topographique des lieux et des nuances de lumière. Nous sommes presque dans un opéra tragique traversé d'éclairs fulgurants. La Ligne rouge est sans aucun doute l'un des films majeurs du cinéma américain récent. -- Fiches du cinéma

Après deux ans passés dans la prison du New Jersey, Danny Ocean (George Clooney) retrouve la liberté et s'apprête à monter un coup qui semble impossible à réaliser : dérober les 150 millions de recettes de trois des plus célèbres casinos de Las Vegas, propriétés de Terry Benedict (Andy Garcia) qui, accessoirement, lui a volé sa femme Tess (Julia Roberts) qu'il souhaite récupérer. Pour ce faire, Danny et son ami Rusty Ryan (Brad Pitt) composent une équipe de dix malfrats, spécialistes chacun dans leur domaine : Linus Caldwell (Matt Damon), le pickpocket le plus agile qui soit ; Roscoe Means, un expert en explosifs ; Ruben Tishkoff, qui connaît les systèmes de sécurité des casinos sur le bout des doigts ; les frères Virgil et Turk Malloy, capables de revêtir plusieurs identités ; ou encore Yen, véritable contorsionniste et acrobate.

C'est à une forme classique que les frères Coen s'attaquent ici : celle de la comédie romantique qui a marqué l'âge d'or du cinéma hollywoodien. Mais, avec eux, rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît, tant ils prennent plaisir à pervertir les plus convenus des canevas. La trame scénaristique, bien que bétonnée, réserve moult surprises. Dans le rôle du couple qu'a priori tout oppose : George Clooney, en séducteur souvent hilarant, toujours convaincant, et Catherine Zeta-Jones, en mangeuse d’hommes et surtout de fortune. Le premier est avocat spécialiste des divorces de couples aisés ; la seconde est une arriviste belle à croquer. "Une mante religieuse et un ahuri", selon les frères Coen. Ajoutez à cela un privé "qui les nique", un tueur asthmatique, un mariage en kilt et Geoffrey Rush chantant "The Boxer" dans sa Jaguar, et vous obtenez un portrait acide, voire cynique, et en tout cas franchement frappé de la bourgeoisie américaine. Côté compléments à cette brillante comédie, le DVD propose un making-of (à ne surtout pas regarder avant de voir le film) d’une quinzaine de minutes au total, un brin commercial, mais qui met en évidence l'influence du jeu de Cary Grant sur l'interprétation de Clooney (comme le précise la costumière Mary Zophres, son élégance a été inspirée par celle de son personnage dans Indiscret de Stanley Donen). Un pur plaisir. --Hervé Comte

Quatre soldats déçus et frustrés par l'aboutissement du conflit du Golfe, décident de prendre une petite revanche. Bien convaincus qu'ils méritent une petite compensation, ils improvisent une expédition secrète en vue de récupérer une partie des lingots volés par Saddam Hussein au Koweit. Ils vont découvrir le vrai visage de la guerre... (Electre)

Jack Foley n'a pas son pareil pour braquer les banques sans arme ni violence. Mais, poursuivi par la poisse, il se retrouve pour la troisième fois en prison. Il réussit à s'enfuir avec l'aide extérieure de l'un de ses complices. La marshal Karen Sisco tente de s'interposer. Les deux hommes l'emmènent avec eux.

Un soldat déserteur, installé dans un village mélanésien, est réintégré dans une Compagnie qui est envoyée dans le Pacifique pour reprendre l’île de Guadalcanal à l’armée japonaise. Après avoir débarqué, la Compagnie pénètre à l'intérieur de l’île et se heurte à la Colline 210, où les Japonais ont installé un bunker lourdement armé. Les assauts de la Compagnie sont repoussés par le feu ennemi et provoque de nombreuses pertes dans ses rangs... Ce film, salué par la critique, est l'adaptation of James Jones' autobiographical 1962 novel, focusing on the conflict at Guadalcanal during the second World War.

Les déboires d'un employé de studio chargé de résoudre toutes sortes de problèmes, au cours d'une journée particulièrement remplie... Electre

Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l'endroit parfait pour une vie de famille. Durant l'été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence... Bienvenue à Suburbicon. (Electre)

Ce film est l'adaptation de l'autobiographie de James Jones, racontant les combats à Guadalcanal durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été nommé 7 fois aux Oscars de 1999 pour les meilleurs film, réalisateur, image, adaptation, son...

10 films de guerre du catalogue Warner Bros. en DVD pour fêter les 90 ans du studio... (Electre)

Trois ans ont passé depuis le braquage historique du casino Bellagio de Las Vegas. Depuis, Danny Ocean et ses associés se sont dispersés dans la nature avec l'intention de mener une existence honnête. Remarié à Tess, ce dernier joue profil bas jusqu'au jour où Terry Benedict retrouve sa trace. Le propriétaire du Bellagio n'y va pas par quatre chemins : la bande doit, sous peine de mort, lui restituer le magot. Et ce n'est qu'un début, car quelqu'un d'autre s'intéresse de très près aux agissements de la bande des Onze...