Anthologie de poésie contemporaine pour les ateliers d'écriture, l'apprentissage du français des classes de primaire à la terminale ou pour se faire plaisir.

La banalité et la familiarité d'un rond-point routier deviennent pour l'écrivain le point de départ d'une réflexion sociologique, politique et anthropologique sur l'humanité. Symbole de fluidité et de liberté de circulation, il bloque et réglemente aussi, constituant un marqueur de la société contemporaine. ©Electre 2016

La célébrité est devenue la valeur suprême de notre société. Elle est désormais une qualité et une vertu. L'auteur analyse quelques aspects de nos fascinations, ausculte les moeurs de nos stars et interroge la pipolisation de la société sur un mode ludique.

L'invention de la course à pied est considérée comme un exemple de la capacité de l'homme à imaginer des choses inutiles et à les rendre nécessaires. Ce récit propose, sur un ton grinçant et humoristique, une autre façon de parler du sport. (Electre)

Dans cette chronique d'une disparition, l'écrivain raconte le décès de sa compagne, Marina, tuée par le cancer, et l'année qui a suivi. Au fil des jours, il consigne l'approche de la mort, son surgissement puis les remarques, les pensées et les sentiments que la perte lui inspire. Dessinant un portrait émouvant de la disparue, il compose une méditation sur le temps, l'absence et le souvenir. ©Electre 2021

Tandis qu'au-dehors, à quelques centaines de mètres de chez lui, des attentats ensanglantent Paris, Jean-Michel Espitallier vit un autre drame, plus intime. Sa compagne, Marina, s'éteint, « assassinée » par le cancer. Ce livre est la chronique d'une disparition, qui enregistre – au sens musical du terme – la lente et calme approche de la mort, son surgissement, capté avec une rare acuité, puis la première année dans l'absence. Sans voyeurisme, mais avec parfois la crudité que suppose la grande intimité entre les corps, Jean-Michel Espitallier consigne, au fil des jours, les remarques, les pensées, les sentiments que la perte lui inspire. Rappelant le Journal de deuil de Roland Barthes, mais aussi la précision des romans d'Annie Ernaux, ce récit poignant raconte le progressif effacement des traces matérielles qui évoquent l'existence de l'autre, faisant une place toujours plus vaste au souvenir, devenu seule expérience du présent. Il dessine ainsi, en creux, un émouvant portrait de celle qui fut, celle qui n'est plus, et compose une intense méditation sur le Temps. Habiter la vie en poète, c'est aussi puiser dans les ressources de la langue pour tenter de saisir l'incompréhensible et de surmonter l'insupportable.

Dans sa jeunesse, l'aïeul de l'auteur a quitté ses Alpes natales pour devenir cow-boy en Californie. Un jour, il est revenu au village pour y terminer sa vie au milieu de ses semblables, des montagnards taiseux. De sa vie en Amérique, sa famille ne sait pas grand-chose. Son petit-fils tente de dénouer les fils de sa vie. ©Electre 2020