Un soldat déserteur, installé dans un village mélanésien, est réintégré dans une Compagnie qui est envoyée dans le Pacifique pour reprendre l’île de Guadalcanal à l’armée japonaise. Après avoir débarqué, la Compagnie pénètre à l'intérieur de l’île et se heurte à la Colline 210, où les Japonais ont installé un bunker lourdement armé. Les assauts de la Compagnie sont repoussés par le feu ennemi et provoque de nombreuses pertes dans ses rangs... Ce film, salué par la critique, est l'adaptation of James Jones' autobiographical 1962 novel, focusing on the conflict at Guadalcanal during the second World War.

Après avoir adapté 20 000 lieues sous les mers, Richard Fleischer nous entraîne dans une incroyable odyssée : un voyage dans le corps humain qui regorge d'effets spéciaux et de décors fabuleux : l'attaque des globules blancs, les palpitations cardiaques... C'est incontestablement une grande réussite du genre que l'on doit à un remarquable cinéaste hollywoodien dont l'œuvre est régulièrement sous-estimée. Alors qu'elle témoigne en fait d'une véritable exigence formelle et d'une audace thématique peu commune à l'époque. De L'Énigme du Chicago Express à la superbe parabole fantastique qu'est Soleil vert, en passant par l'audacieux Étrangleur de Boston, Richard Fleischer a toujours fait preuve d'une écriture inventive et efficace. Et ce Voyage fantastique ne déroge pas à la règle. Outre la captivante exploration visuelle du corps humain qu'il constitue, ce film permet de retrouver quelques visages ayant fortement marqué les 60's : la sculpturale Raquel Welch, bien sûr, dans l'un de ses tout premiers rôles, mais aussi Stephen Boyd – le Messala de Ben Hur – et l'impeccable Donald Pleasance – Cul-de-sac, New York 1997 – toujours aussi ambigu.

Qu'importe le flacon, ivresse assurée ! Après plus d'une centaine de films, ce portrait du Van Gogh coréen, Ohwon (1843-1897), est le deuxième film d'Im Kwon-taek qui soit parvenu jusqu'en France, après Le Chant de la fidèle Chunhyang. À la fois fresque épique sur la Corée de la fin du XIXe siècle et portrait intime d'un peintre sous toutes ses facettes – sa vocation, son rôle de peintre officiel et artiste contestataire, son inspiration…–, Ivre de femmes et de peinture cherche à rendre concret le quotidien du peintre : son penchant pour la boisson, les femmes et l'errance – un parti pris de mise en scène qui le rapproche du Van Gogh de Pialat. Outre les très belles scènes de travail – ne manquez pas la scène inaugurale, tout en densité physique et en légèreté artistique –, le film fait montre d'une impeccable maîtrise formelle, qui valut à son réalisateur le Prix de la mise en scène à Cannes en 2002. Tout en s'achevant sur un plan final d'une beauté stupéfiante, qui donne corps à la fusion d'un artiste avec son art, ce film permet de découvrir le visage de Choi Min-sik dans le rôle-titre, qui livre une interprétation incandescente. --Sylvain Lefort

Un playboy d¿origine italienne et une ravissante chanteuse de cabaret tombent éperdument amoureux au cours d¿une traversée sur un paquebot. Mais il est fiancé et elle doit se marier à un riche Texan. Pour mettre à l'épreuve leur amour soudain, ils décident de se séparer et se donnent rendez-vous six mois plus tard au sommet de l'Empire State Building...

Divorcée et désenchantée, Roslyn Tabor se lie d'amitié avec un groupe de "désaxés" composé d'un cow-boy vieillissant, d'un mécanicien au coeur brisé et d'un cavalier de rodéo usé par le temps. A travers leur mode de vie Roslyn éprouve ses premières sensations de liberté, d'euphorie et de passion. Mais lorsque son idéalisme innocent se heurte à une réalité plus brutale, Roslyn doit prendre le risque de perdre leur amitié... et le seul vrai amour qu'elle ait connu. Un film mythique où le destin personnel des acteurs rejoint celui des personnages hustoniens... Emouvant et désespéré... Incontournable...