Présentation d'une exposition qui tente d'établir un lien symbolique entre le passé et l'avenir du musée en faisant revivre son exposition de 1934-1935, considérée comme une des plus notoires et des plus fécondes, et en la mettant dans une perspective historique.

En 1934, l'exposition Les peintres de la réalité en France au XVIIe siècle, au musée de l'Orangerie, révélait l'oeuvre de Georges de La Tour. Outre le catalogue de l'exposition de 1934, l'ouvrage replace l'exposition dans son contexte, montre les consonances entre peintres de la réalité du XVIIe siècle et du XXe siècle, et fait un lien symbolique entre le passé et l'avenir de l'Orangerie.

Publié à l'occasion de la réouverture en mai 2006 du musée de l'Orangerie, P. Georgel, directeur du musée, présente l'histoire du lieu, son architecture et ses transformations à travers le temps. L'ouvrage est composé de deux cahiers de textes évoquant le lieu mais également de six modules dépliants plus historiques sur les collections du musée.

Humaniste d'une générosité éclatante, qui vibre devant les misères du peuple et s'honore légitimement d'avoir "mis l'art au service de l'homme", Courbet est aussi un poète amoureux de la solitude, un rêveur resté fixé au pays natal, un hédoniste réjoui par l'abondance, voire par le luxe, un grand chasseur se livrant à des hécatombes, un voyeur jamais rassasié du corps-objet de la femme. Le premier, il a imposé l'égalité des sujets. Tout est digne d'être représenté : tout être tel qu'il est, même infime dans l'ordre social, même laid selon les normes classiques, tout être et toute chose, car paysage et nature morte sont au premier rang de cette révolution. De l'Autoportrait au chien noir à Un enterrement à Ornans, de l'Atelier à l'Origine du monde, Pierre Georgel nous invite à appréhender le génie de Courbet dans son unité. (Quatrième de couverture)