Une centaine de lettres de A. Ginsberg révèlent un poète érudit, engagé et intime. Elles donnent à voir son combat pour la libéralisation des moeurs, la démocratisation de la culture et l'acceptation de l'homosexualité. Au gré de ses voyages spirituels en Inde, au Maroc ou en Amérique latine, A. Ginsberg parle de ses doutes et de ses émotions, dans un style tragi-comique qui lui est propre.

Une prière funèbre que le poète a écrit en honneur de sa mère Naomi. Il y retrace son existence douloureuse. Dans un style prophétique, il transforme cet humble et tragique destin en une représentation lyrique et bouleversante de l'âme humaine qui se cherche et se perd dans le labyrinthe des temps modernes.

La narration passionnée des aventures de deux jeunes gens dans le paysage américain des années 1940 et 1950.

La correspondance de Jack Kerouac et Allen Ginsberg débute en 1944 et durera jusqu'à la mort de Kerouac, en 1969. Écrire est la chose la plus importante, les pages sont noircies sur une rythmique be-bop frénétique, la spontanéité compte plus que tout, il s'agit d'expérimenter, de vivre. Kerouac et Ginsberg se lisent mutuellement au fur et à mesure de l'élaboration de leurs textes ; ils se conseillent, se critiquent, s'encouragent. Ils se serrent les coudes, composent à tout prix lettres, poèmes, romans, il faut réussir à se faire éditer, et lire encore, toujours, constamment : Céline, Cummings, James, Shelley, Spengler, Joyce, Kafka, Proust, Rabelais, Reich, Thoreau, Wolfe, Rilke, Auden, Baudelaire, Rimbaud, Shakespeare, Stendhal, Thomas, Apollinaire, Blake... Au gré de leurs visions, ils découvrent et créent une autre planète en pleine Amérique. Poètes jazz, ils rêvent et orchestrent l'écroulement d'un monde, tout en ?uvrant à la naissance d'un autre. Burroughs, Cassady, Corso, Ferlinghetti et les autres sont là, les mots cavalent, les voyages sont initiatiques. Bienvenue dans l'enivrant tumulte électrique de ces jeunes gens pauvres et illuminés de la Beat Generation. Nicolas Richard.

Allen Ginsberg a trente ans à peine lorsque paraît Howl, long cri de rage, d'amour, de désir et de détresse. Nous sommes en 1956, dans une Amérique encore corsetée par les valeurs puritaines, et ce texte incendiaire va attirer à son jeune auteur les foudres de la censure et de la justice ; mais il va aussi l'imposer du jour au lendemain comme l'un des plus grands poètes de son temps. Par sa puissance incantatoire, sa charge politique, son lyrisme jazz et son audace formelle, Howl donne le coup d'envoi d'une véritable révolution littéraire qui va accompagner les grands bouleversements des années 1960. Près de sept décennies plus tard, ce poème halluciné n'a rien perdu de sa force, bien au contraire, et cette nouvelle traduction française en fait entendre à merveille tous les accords convulsifs, la beauté mêlée à la fange, l'amour à la violence, le sublime au chaos. Hymne de toute une génération, Howl s'inscrit ainsi définitivement dans l'histoire de la littérature comme une œuvre intemporelle, dont la lecture est à chaque fois un choc et une redécouverte éblouissante.

Journal plein d'activité, mais aussi de pensée sur le"monde entier et ses mystères si denses et si visibles".

Contemporains de Jack Kerouac ou encore de Burroughs et N. Cassady, le poète américain Allen Ginsberg provoqua une véritable révolution dans les années 50 avec son poème La voix (littéralement en anglais Hurlement). Cet ouvrage revient sur l'oeuvre et la vie d'un poète mythique en analysant des bribes de poèmes et des sceynettes de vie.

Publié aux Etats-Unis en 1953 grâce à l'entremise d'A. Ginsberg, ce roman décrit l'inéluctable descente aux enfers de William Lee, drogué sans conviction.