L'homme a, au xxe siècle, inventé les espaces verts. Les plantes, il y a quelques millions d'années, ont inventé l'homme. Dans les profondeurs de la forêt primaire, elles lui ont offert des niches. Elles lui ont donné à manger, elles l'ont vêtu, elles lui ont donné de l'ombre et un toit, des drogues et du vin. Tous les hommes sont en définitive végétariens, qu'ils se nourrissent des plantes ou de la chair des animaux qui mangent les plantes. Les hommes sont des parasites-prédateurs des plantes. Ils leur doivent tout, y compris l'air qu'ils respirent. Entre la lumière du soleil et nous, il y a les plantes, qui donnent sans cesse naissance à la vie. Les plantes auraient pu se passer des hommes, les hommes ne peuvent pas se passer des plantes. Ce livre raconte, au travers de plusieurs histoires, les relations de l'homme avec les palmiers et la salade, avec le chêne et le pissenlit, avec le figuier et le tulipier, etc. Il raconte aussi des histoires d'hommes et de femmes fous de plantes, qui consacrent leur vie à leur découverte, à leur culture, à leur collection, à leur jardinage...

Glorifié par les Romains, il fut l'emblême de César. rapporté en Occident au XVIIe siècle, dans les bagages des navigateurs, il devint très recherché pour ses richesses multiples : huile, cire, sucre, alcool, fécule, dattes, fibres diverses et rotin. Au XIXe siècle, il est un élément décoratif apprécié pour sa luxuriance, dans les salons, serres et jardins de toute l'Europe...