"On est bien d'accord, Anton, a insisté papa, tu vas être irréprochable, sinon Noël, c'est couic !" Anton trouve vraiment mesquin, même lamentable, d'employer le mot couic à propos de Noël. Il promet quand même de se taire, de ne plus bouger. D'être "comme une image". Mais la bonne volonté ne suffit pas, parfois, la colère des adultes est si terrible qu'il n'y a plus rien à comprendre et rien à faire. Comme si la fin du monde venait de s'abattre sur Noël. Ca dure combien de temps, une fin du monde ?

Au collège, Salomé parle des prochaines vacances qu'elle compte passer avec son père. Etienne, son ami depuis l'enfance, sait que rien de tout cela n'est vrai. Le père de Salomé est mort, et le père d'Etienne est fou. Etienne décide d'écrire à Salomé une lettre d'amour, afin qu'ils puissent à deux chercher un peu de vérité.

Le narrateur, parisien, a la garde de sa fille de 8 ans une semaine sur deux. Un jour, il trouve un mot anonyme et hostile accroché sur sa porte. Confronté à l'image que ses voisins ont de lui, il s'interroge sur son identité. Un portrait entre fiction et autobiographie qui évoque la paternité et l'homosexualité. ©Electre 2019

Depuis qu'elle s'est séparée de Nigel, Léna traverse la vie comme elle peut avec ses deux enfants. Elle triomphe avec vaillance des obstacles semés sur leur route. Mais il lui reste à affronter le pire : l'implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur?

Au collège, Salomé parle des prochaines vacances qu'elle compte passer avec son père. Etienne, son ami depuis l'enfance, sait que rien de tout cela n'est vrai. Le père de Salomé est mort, et le père d'Etienne est fou. Etienne décide d'écrire à Salomé une lettre d'amour, afin qu'ils puissent à deux chercher un peu de vérité.

Paris. Sa mère venant de mourir, Junie, 16 ans, change de lycée en cours d'année. Dans sa nouvelle classe, elle retrouve son cousin Mathias qui la présente à ses amis. L'un d'eux, Otto, la séduit. Mais c'est avec Nemours, son professeur d'italien, qu'elle découvre la passion...

Le jour où une équipe de cinéastes fait un casting dans le bistrot de Louise, Julien, douze ans, pousse son père à chanter devant la caméra. Contre son attente, il est retenu, mais il est malade de peur car sa femme, morte à la naissance de Julien, était actrice et il ne peut supporter l'idée d'être médiocre. Le tournage se fait cependant et Julien, laissé à lui-même, traîne dans la rue. Parc de l'hôpital Saint Louis, il rencontre une fille de seize ans et la ramène à la maison. Bien sûr un homme de trente ans intéresse davantage Nibel qu'un garçon de douze ans. Julien qui commençait à rêver à l'amour est très en colère contre son père, contre Nibel. C'est Julien qui raconte et le lecteur est sensible à sa solitude, à l'affection profonde qu'il éprouve pour son père, ce qui lui a permis de lutter contre son défaitisme d'homme à la dérive. Le prix décerné au festival de Cannes qui couronne l'acteur et clôt le livre est certes un peu idyllique, mais on peut bien rêver : Julien, lui rêve bien déjà à sa prochaine histoire d'amour. 10 ans.

Il est bien seul, le Petit Frère. Ses parents sont partis, l'ont abandonné, lui et ses sept soeurs. Il a cherché ses parents et il ne les a pas retrouvés. Il se fait du souci pour ses soeurs qui perdent la tête, qui rêvent de princes charmants, de grandes histoires d'amour, qui donnent des rendez-vous clandestins. Il ne sait pas à quel point elles s'inventent des histoires dangereuses, des histoires de jeunes filles, de débutantes.

Le père d'Anton est écrivain et il vient de commencer un nouveau livre. Comme tout écrivain, il aime en parler ; Anton le sait. Il est résigné, prêt à écouter une fois de plus ce qui se passe dans la tête de son père. Pourtant cette fois, Anton reçoit un choc. Le nouveau livre de son père est un effondrement, une trahison, une tragédie... Et cela ne fait que commencer.

Tout commence par un banal incident familial : P'tit Marcel demande à sa grand-mère fumeuse si elle désire mourir d'un cancer. Engueulade du père, moqueries des grands frères, sourire de la mère... Et puis, tout d'un coup, la mémé tombe morte ! C'est une blague, que le héros, haut de six ans, prend mal. Tellement mal qu'il s'enferme dans les toilettes. Toute la famille défile pour tenter de le déloger, avec des arguments très différents. Peine perdue. Tout ce que P'tit Marcel demande, c'est qu'on lui dise qu'on l'aime et qu'on le prenne plus pour un bébé qui compte pour du beurre. Avec un humour teinté de délicatesse, Christophe Honoré livre une épatante tranche de vie familiale. Dès 9 ans. MAD.

Autofiction dans laquelle l'auteur décortique son rapport à l'enfance et les thèmes de la relation entres frères, du désir d'enfant, de l'amour homosexuel et de la viérité en littérature. Dans ce récit d'enfance, plusieur tableaux se détachent : sa vie en Bretagne, la tante de Nantes qui menace de suicider, un voyage en 4L durant lequel il sera accidenté, etc. (sbibbh.si.bm-lyon.fr)

Suite au suicide de son fils, un père rencontre le professeur avec qui le garçon entretenait une liaison. Il tente de comprendre ce geste en questionnant l'enseignant sans lui faire de procès. ©Electre 2022

Deux pièces sur les violences faites aux homosexuels et sur la mort et la violence.

Deux histoires parallèles qui se répondent : l'une sur les violences faites aux femmes et l'autre sur la violence exercée par les femmes. (Electre)

Le narrateur, parisien, a la garde de sa fille de 8 ans une semaine sur deux. Un jour, il trouve un mot anonyme et hostile accroché sur sa porte. Confronté à l'image que ses voisins ont de lui, il s'interroge sur son identité. Un portrait entre fiction et autobiographie qui évoque la paternité et l'homosexualité. ©Electre 2017

Anton est plutôt content d'avoir quitté la maternelle et d'entrer à la grande école. Il y aura ses copains, Fabrice et Nico. Il y a juste un problème : Anton ne veut pas apprendre à lire. Il a bien réfléchi et sa décision est irrévocable... (Livres-Hebdo)

Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats. Avec l'aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.

Un guide de puériculture pour bien élever sa poupée.

P'tit Marcel, le narrateur de Tout contre Léo, a maintenant quinze ans, il y a trois ans que son grand frère est mort du sida et la famille est encore en deuil, un ressort a été brisé. Une atmosphère étouffante s'est installée, que P'tit Marcel a de plus en plus de mal à supporter, parce que la vie est devenue "nulle" et que, lui, il voudrait vivre, sortir ses parents de la répétition mécanique des mêmes rites dénués de sens, des silences ou des faux semblants. Mais ses désirs sont contradictoires, il ne sait plus très bien comment respecter vraiment la mémoire de Léo, comment trouver sa propre place et, le jour où sa mère retrouve goût à la vie en quittant son père pour un nouvel amour, il est choqué, blessé. Son récit retrace les étapes qu'il doit franchir pour retrouver l'équilibre et un nouvel élan. Un récit au ton direct, tout au présent, parfois cru, pour mieux faire partager au lecteur tous ces "bouleversements". (Revue des livres pour enfants)