Une postface situe ce conte universel dans son authenticité (plus de 900 versions de la bonne et la méchante soeur) tel qu'il a été repris par Charles Perrault sous le titre les fées.La fille chérie de sa mère, arrogante et autoritaire comme elle, et la belle-fille au caractère doux et généreux, sont sollicitées par une fée aux multiples apparences : leurs paroles se changeront pour celle-ci en fleurs et diamants, et pour l'autre en crapauds et serpents, rétablissant ainsi une "morale". Dans une illustration fidèle à l'art du XVIIIème siècle, A. Lobel habille les personnages de costumes somptueux, aux lourds drapés, et enrichit le décor d'éléments symboliques et chatoyants. (5 ans et plus). (Livres jeunes aujourd'hui).