Ces deux oeuvres (parues en 1992 et 2000) se font écho dans leur questionnement du bleu, du blues, face à l'immensité de la mer ou du ciel. Le poète s'attarde sur l'aveu des défaites, des bleus à l'âme mais aussi sur sa résistance instinctive au nihilisme.

Cette oeuvre, la dernière de Nerval, est la traduction minutieuse d'une épreuve, d'une expérience, celle d'un voyage intérieur. Electre 2014

"Il y avait là de quoi faire un poète, et je ne suis qu'un rêveur en prose", écrit Nerval dans Promenades et souvenirs. Cette lecture s'emploie à révéler en chaque texte la résonance de l'imaginaire et de l'écriture

4ème de couv. : "Les Nuits d'octobre, Pandora, Promenades et souvenirs, et particulièrement Aurélia, parmi les derniers textes écrits par Nerval, donnent au champ de la prose une ampleur inédite. Issus de la pratique du feuilleton, libres de toute détermination générique, ils glissent, sans solution de continuité, de la promenade excentrique à la divagation hallucinée, de l'ironie à la mélancolie, de la fantaisie à l'aveu autobiographique, de la simple notation journalistique à l'engagement le plus entier de l'écrivain dans son livre. Chemin faisant, l'oeuvre de Nerval, longtemps tenue pour marginale, se révèle, dans sa singularité aérienne, comme l'un des centres «névralgiques» de la littérature du XIXe siècle."