Dirigeant renommé de l'alliance automobile franco-japonaise Renault-Nissan-Mitsubishi, considéré comme l'un des plus grands hommes d'affaires de son temps, Carlos Ghosn a pourtant tout perdu à l'automne 2018, lorsqu'il a été arrêté pour falsification de déclarations financières et abus de biens d'entreprise. Il avait bâti un empire automobile avec son groupe, envisageait même de fusionner avec Fiat-Chrysler et rêvait de déboulonner Toyota et Volkswagen.

Le désaccord sur la réparation coloniale entre Tokyo et Séoul a dégénéré en bataille économique. Dans un contexte régional tendu, les deux pays ont pourtant tout à perdre, estime le Financial Times.

Après des désaccords forts l'alliance automobile franco-japonaise Renault-Nissan peut compter sur son président Jean-Dominique Senard pour apaiser les tensions. Il a insufflé une vague de renouvellement dans l'entreprise avec plusieurs départs (Bolloré, Saikawa ), un nouveau conseil d'administration, la mise en place d'un plan de relance,... L'avenir semble se tourner vers une véritable collaboration entre tous les membres de l'alliance afin effacer les clivages nationalistes des années passées sans pour autant aboutir à une fusion complète.