Ce premier album du duo est une merveille d'inventivité et de complicité composé de pièces qui sont autant d'hommages à quelques-unes de leurs principales influences : les pianistes Cecil Taylor, Muhal Richard Abrams ou encore Geri Allen mais aussi le peintre et sculpteur Jack Whitten. (Electre)

Sur ce deuxième album du batteur et compositeur originaire de Seattle, basé à Brooklyn, Kassa Overall, il abolit magistralement les barrières entre le hip hop et la musique jazz. S'inspirant de Karriem Riggins, Madlib et Flying Lotus, il associe l'improvisation jazz à l'ingéniosité du beatmaker. Il est ambitieux autant qu'il est accompli et s'attaque ici à un sujet sérieux. Le disque présente un cadre des plus brillants et des nouveaux arrivants de New York, dont Joel Ross et Morgan Guerin, ainsi que certains de ses grands noms tels que Brandee Younger et Theo Croker. Un album qui essaye de parler de l'état contemporain de l'Amérique.

Si Vijay avait joué auparavant avec Wadada dans le Golden Quartet de Smith, cet album est le premier témoignage de leur travail en duo, produit par Manfred Eicher aux studios Avatar à New York en octobre 2015. L'envoûtante suite éponyme qui en constitue la pièce centrale est dédiée à Nasreen Mohamedi (1937-1990), l'artiste indien innovateur dont l'imagerie à caractère improvisé évoque des rythmes distraits. Trompette et piano interagissent ici avec une sensibilité créatrice relative au son, à la texture et à l'espace. (Electre)

Ce trio de vétérans soudés dans l'expression et la somme de leurs parcours respectifs est affilié à une histoire du jazz et de la new thing qui remonte aux années soixante (ils ont été les acolytes de John Coltrane, Cecil Taylor ou Archie Shepp). Après les pianistes Irene Schweizer, Geri Allen et Jason Moran, Trio 3 rencontrait, au cours d'une résidence d'une semaine au célèbre club new-yorkais, le Birdland, en juillet 2013, Vijay Iyer.

Nouvelle équipe et troisième album pour le Golden Quartet (après Golden Quartet et The year of the elephant), ce projet vogue dans les eaux claires des albums In a Silent Way et Bitches Brew de Miles Davis en partance vers un estuaire de sons résolument plus contemporains. Le pianiste amphibie Vijay Iyer donne un vrai bain de jouvence à la sonorité du groupe, en réponse à cette aspiration du trompettiste à moins de classicisme et plus de modernité.

Partenaire de Samul Nori, Sam Bennett ou Denman Marroney, élève de James Tenney et Harold Budd, ce compositeur, sous influence de Moondog ou d'Harry Partch, écrit ici pour un grand ensemble, un quatuor à cordes, des gamelans, des boîtes de conserve, des bidons, des poubelles et des jeux de bouteilles.