La vie de madame Tallien, future princesse de Chimay, qui connut plusieurs destinées, des salons de l'opposition libérale sous l'Ancien régime aux fêtes du Directoire en passant par la dictature montagnarde à Bordeaux et les prisons de la Terreur.

Faite pour une vie paisible et confortable, Marie de Médicis se trouva mêlée à des aventures dramatiques et en vint à prendre les armes contre son fils Louis XIII. Née riche héritière et mère des principaux souverains d'Europe, elle mourut exilée dans la solitude et le dénuement. Femme ordinaire, elle fut l'épouse d'Henri IV, la créatrice de Richelieu, le modèle de Rubens.

L'historienne F. Kermina retrace la vie et le parcours de dix grands argentiers d'exception du Moyen-Age et de l'Ancien Régime, tel que Enguerrand de Marigny, Jean de Montagu, Jacques Coeur, Nicolas Fouquet, John Law ou encore Gabriel-Julien Ouvrard. ©Electre 2018

Portraits entrecroisés de cinq femmes d'influence originaires du duché de Courlande, sous domination russe : la duchesse de Sagan, maîtresse de Metternich ; la duchesse de Courlande, maîtresse de Talleyrand ; la baronne de Krüdener, qui influenca le tsar Alexandre Ier ; la princesse de Lieven, égérie de Guizot ; la duchesse de Dino, qui eut une longue liaison avec Talleyrand.

Le " bon roi Henri " aimait tant les femmes qu'il faillit mettre sa couronne en péril pour les beaux yeux de ses maîtresses. Amant souvent trompé, mari toujours infidèle, il exigeait des belles qu'elles lui fussent soumises. Les sentiments comptaient peu pour ce conquérant aussi intrépide au combat qu'à la poursuite de celles qui éveillaient ses sens. La mort de la belle Gabrielle d'Estrées lui fit couler des larmes mais elles furent vite séchées par Henriette d'Entragues, qu'il fit pratiquement cohabiter avec son épouse légitime, Marie de Médicis. On peut s'étonner qu'un homme d'action tel que lui ait eu le temps et le goût d'écrire des lettres d'amour. Dans cette correspondance qui couvre près de vingt-cinq années - des premières amours du jeune roi de Navarre à sa dernière idylle avec Charlotte de Montmorency - il s'y montre sentimental et libertin, parfois précieux, maniant avec élégance l'humour, la malice et le mensonge. Tout cela fait penser à Brantôme et à ses Dames galantes...