Les cavaliers brossent une galerie de portraits afghans : Ouroz et sa longue marche au bout de l'enfer, le grand Toursène fidèle à sa légende de tchopendoz victorieux, Mokkhi, le bon saïs, au destin inversé par la haine et la découverte de la femme. Zéré qui dans l'humiliation efface les souillures d'une misère qui date de l'origine des temps, Guardi Guedj, le conteur, et Jehol, le cheval fou. ©Electre 2024

Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet de lecteur. Londres, 1943, Joseph Kessel écrit L'Armée des ombres, le roman-symbole de la Résistance que l'auteur présente ainsi : " La France n'a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n'a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie. (...) Jamais la France n'a fait guerre plus haute et plus belle que celle des caves où s'impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d'où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres. Tout ce qu'on va lire ici a été vécu par des gens de France. "

Gun-runner Harry Smith is trapped in the war-torn town of Damascus. He must travel to the Syrian head-quarters to save a Colonel...

Dans ce grand roman que Kessel mit vingt ans à mûrir, dix ans à écrire, tout son temps s'y retrouve, en une ronde de personnages qui apparaissent, disparaissent, reviennent. (Electre)

Le récit de la vie du docteur Kersten, médecin de nationalité hollandaise spécialisé dans le massage médical. Devenu célèbre, il fut le médecin d'Himmler qui souffrait de douleurs intolérables que seul Kersten pouvait calmer. Utilisant ce pouvoir, il parvint à sauver de nombreuses victimes politiques et empêcha la déportation massive d'une partie du peuple hollandais. ©Electre 2019 (Electre)

Une femme de la haute bourgeoisie finit par s'adonner à la prostitution en raison de sa misère affective et du caractère insipide de sa vie. ©Electre 2019 (Electre)

Racontée devant le lit de mort de l'oncle Anghel, la vie de Cosma, le révolté, le haïdouk, le chef de bande. Et aussi la vie de ses compagnons, Jérémie et la belle Floritchika. A mi-chemin entre le conte oriental et le récit autobiographique, un texte témoignant de l'imaginaire foisonnant de la tradition populaire roumaine.

Dans le grand parc royal du Kenya vit Patricia, une petite fille occidentale. Elle a apprivoisé le lion King, devenu son ami le plus cher. Mais dans le parc vivent aussi les Massaï, de fiers guerriers, et en particulier Oriounga, le plus orgueilleux d'entre eux, qui ne rêve que d'une chose : affronter le grand lion.

L'écrivain et reporter livre ses impressions de voyage en Afghanistan, ses rencontres insolites, les rites de ses habitants, qui lui ont inspiré Les cavaliers. Ses récits mettent en lumière le cheminement de sa création littéraire et la naissance d'une oeuvre.

1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées, est également l'un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu'il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo... (Electre)

La guerre est finie. Pierre Roubier est tout heureux de rentrer chez lui, mais c'est le drame. Il surprend sa femme avec son amant, l'abat dans un accès de fureur et se retrouve face à ses juges. Ceux-ci font preuve de clémence à son égard, compte tenu de son passé de résistant et, quelques années plus tard, libre, Pierre se réfugie au Portugal, première étape de sa longue fuite vers le Brésil, vers l'oubli...

Le personnage central de cette fresque romanesque est Richard Dalleau. Engagé volontaire dans la guerre de 1914-1918, grand avocat ensuite, Richard est de ces jeunes hommes qui aiment la vie, entièrement, furieusement. Dans toutes ses beautés et toutes ses jouissances. (Electre)

Tiré de la nouvelle de Stefan Zweig et adapté par Joseph Kessel, "Vertige d'un soir" est un film d'amour et de drame, où Gaby Morlay et Charles Vanel interprètent l'un de leurs plus grands rôles. Également intitulé "La Peur", il est prenant comme un piège qui se referme, beau comme la vie et saisissant comme la plus belle des histoires simples. Un chef d'oeuvre de sobriété et de tact. Comme si l'écriture de Zweig avait trouvé avec Victor Tourjansky son metteur en scène idéal.

Plus secrète que La Mecque, plus difficile d'accès que Lhassa, il existe au c?ur de la jungle birmane une petite cité inconnue des hommes et qui règne pourtant sur eux par ses fabuleuses richesses depuis des siècles : c'est Mogok, citadelle du rubis, la pierre précieuse la plus rare, la plus chère, la plus ensorcelante. Mogok, perdue dans un dédale de collines sauvages par-delà Mandalay. Mogok autour de laquelle rôdent les tigres. La légende assure qu'aux temps immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva dans les environs de Mogok une pierre énorme, qu'il prit d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la couleur du sang le plus généreux, le plus pur. C'était une sorte de soleil empourpré. L'aigle emporta le premier rubis de l'univers sur la cime la plus aiguë de la vallée. Ainsi naquit Mogok...