Au bord de la mer, dans la maison d'Emile, le sexagénaire fait vivre sa famille, sa mère, Elisabeth et ses demi-soeurs. Il est régulièrement harcelé au téléphone par une inconnue à l'accent anglais, surnommée l'Anglaise. Cette dernière espère acheter la maison voisine.

Une jeune comptable est retrouvée étranglée. Les habitants de son immeuble, des artistes, commencent à mener leur enquête sous l'oeil de la narratrice, tandis qu'une auteure de romans policiers entreprend d'écrire une fiction sur le meurtre. Outre cette affaire criminelle, la narratrice évoque son amitié pour son cousin journaliste, fils de réfugiés espagnols antifranquistes.

La narratrice travaille pour un archéologue, Osias Lorentz, qui s'intéresse à la statuaire sumérienne. Elle est fascinée par ce savant séduisant et sympathique et ne vit que pour lui. Divorcé, Osias se remarie puis met enceinte une bédouine. Manifestement, il n'aime pas les femmes qu'il a épousées. Selon la narratrice, il est amoureux d'une inconnue qu'elle surnomme Esther Mésopotamie.

Alexandre T., scénographe septuagénaire, est contacté par Ourhia, une jeune femme algérienne, au sujet de son grand-père, Driss. Appelé pendant la guerre d'Algérie, Alexandre a refusé de se battre et a sympathisé avec Driss, alors étudiant en droit. La mort soudaine de Driss, abattu en Grande Kabylie, est attribuée par sa famille à une trahison d'Alexandre.

Un ensemble musical vient répéter un concerto de Bach dans une ville de province. Joséphine Kahane, la femme du directeur d'une radio locale, observe cet événement amené à bouleverser sa vie. Le destin de Jean-Sébastien Bach est évoqué en contre-point, à mesure que se dessine la passion nouvelle que la jeune femme éprouve pour un musicien de l'orchestre. A partir de quoi, l'auteur trace un tableau d'une violence rare des institutions culturelles de province. C'est aussi une réflexion sur l'art, la musique, l'amour. (Bibliotéca Magazine)

Cela fait deux cents ans que le grand cerf albinos trompe les chasseurs, deux cents ans qu'il apparaît, de loin en loin, au bord de l'étang de Soulas. Toune, elle, ne l'a jamais vu. Mais ce dimanche ne ressemblera à aucun autre...(Livres-Hebdo)

Dans les années septante, dans un village de Charente-Maritime touché par le chômage et la misère sociale, une jeune infirmière à domicile fait sa tournée. Un facteur alcoolique, un ostréiculteur, une vieille dame... Tous participent à ce livre étonnant et qui touche pour longtemps. (Femmes d'aujourd'hui)

"Transactions infinies" : Jusqu'où aller dans le fil des transactions humaines ? En pleine guerre civile, Zour, déja veuve, envoie son fils cadet capturer un officier ennemi comme monnaie d'échange pour son fils aîné prisonnier. Ils sont aidés par Prim, logeur débrouillard qui trafique un peu partout. Mais les cartes de l'identité sont finement redistribuées : l'otage pourrait bien vouloir se faire adopter... "Invitation à la pleine lune" : S'imaginant en présence d'un homme invité à dîner chez elle, Jeanne lui raconte l'amour qui les lie et, de sa vie à elle, ce qui mérite la lumière et ce qu'elle préfère laisser dans l'ombre. Sous le bavardage, son raisonnement avance jusqu'à des conclusions inattendues. (Notice de la quatrième de couv.)

Dans un pays en guerre, Zour, veuve, capture un officier ennemi avec son fils Moz et Prim, leur logeur et petit trafiquant. Elle veut en faire une monnaie d'échange contre son fils aîné, prisonnier du camp adverse. Dans la seconde pièce, la jeune Jeanne qui attent l'arrivée chez elle de Planck, l'homme qu'elle aime, se lance dans un dialogue imaginaire avec lui et se confie... (Livres Hebdo)