Jacques Laurent-Cély, né le 5 janvier 1919 à Paris, mort le 29 décembre 2000 à Paris, était un journaliste, romancier, et essayiste français, ayant notamment publié sous divers pseudonymes dont celui de Cécil Saint-Laurent, et élu à l'Académie française en 1986. Militant royaliste dans sa jeunesse devenu anarchiste de droite, son nom reste associé au mouvement littéraire dit des Hussards... in Wikipédia, 2008-11-25

Pendant six ans, de 1947 à 1953, Jacques Laurent a collaboré à la revue La Table Ronde. En 1953 il a créé une nouvelle revue, La Parisienne, à laquelle il a donné régulièrement des articles. Ce recueil établi par Christophe Mercier est un témoignage irremplaçable sur la période de l'après-guerre, sur les écrivains, sur les oeuvres, sur les questions d'esthétique ou de politique de cette époque. On y trouve aussi bien des souvenirs d'enfance que des prises de position contre la littérature >, des polémiques, contre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, ou au contraire des éloges, comme pour Marguerite Duras ou Bernard Frank. Toutes les cordes que Jacques Laurent avait à son arc se retrouvent ici pour former un panorama extrêmement vivant de l'époque

A travers les plans que Stendhal avait ébauchés pour ce qui devait être son dernier roman, dont le texte, inachevé, est publié ici, Jacques Laurent a conçu la suite et la fin de l'histoire d'une petite paysanne normande qui devient comtesse. (Electre)

Ces Neuf Perles de Culture de Jacques Laurent et Claude Martine sont neuf petites pièces de théâtre, neuf pastiches de dramaturges français contemporains. On y trouvera La Rose Béjardel, de Jean Giraudoux, Le Coup de Tête, de J .-P. Sartre, Le Démon Vauvert, d'Audiberti, Service compris, de Montherlant, L'Épine du pied, de Paul Claudel, La Voix de Tête, de Jean Cocteau, La Balance, d'Albert Camus, Le Souffle au Cœur, de François Mauriac et L'Agnelle noire, de Jean Anouilh. Bien entendu, pour que le pastiche fût tout à fait difficile (et d'autant plus drôle) les auteurs ont formulé une «règle du jeu» : «Ne recourir qu'à quatre personnages, l'un habillé d'un vêtement sévère, l'autre d'un short, le troisième d'un uniforme de chevau-léger. La femme portera une robe blanche. On doit entendre une sirène de pompiers.» Nous laissons au lecteur le plaisir de découvrir comment le chevau-léger, par exemple, devient duc de Caulaincourt chez Claudel, héritier d'une firme de vins (de… Lire la suite 312 pages, 118

Parmi les trois sujets choisis pour le baccalauréat par l'Université de Grenoble figurait en 1979 le commentaire de l'une des phrases de ce livre "L'existence du roman prouve qu'il nous manque quelque chose sur la terre puisque le roman existe pour combler ce vide." De son côté B. Poirot-Delpech, dans Le Monde, avait été frappé par un paragraphe où la fonction du roman était de nous faire "les éternels apprentis du changement". Cet essai qui vise à atteindre ce que le roman a de spécifique par rapport aux autres formes littéraires cerne son sujet en l'abordant par de multiples chemins. La philosophie, l'histoire, une expérience personnelle, les relations (le plus souvent négatives) de la critique avec ce genre démiurgique qui a besoin pour se développer d'une société où les lois et les usages ne sont qu'incomplètement boulonnés. Source : Gallimard

Un montage d'actualités retraçant les événements de la drôle de guerre et l'invasion allemande de 1940. Une grave crise internationale est provoquée par les ambitions allemandes sur la Tchécoslovaquie. Les deux Premiers ministres anglais et français, Chamberlain et Daladier, se débattent pour trouver une issue pacifique au conflit. Sur l'initiative de Mussolini, les accords de Munich sont signés. La paix semble sauvée mais Hitler se sent définitivement encouragé dans sa politique d'agression par la passivité des Alliés. (Electre)