Analyse de l'oeuvre de Rimbaud.

Gabriel Ferry (1809-1852), de son vrai nom Louis de Bellemare, se rend au Mexique en 1830 et entreprend de nombreux voyages dans le Sonora, une région sauvage dans le nord-ouest du pays. L'écrivain voyageur relate ses aventures et ses rencontres avec des personnages pittoresques et à moitié fous.

Fresque romanesque à travers les paysages mexicains mêlant enfants perdus, conspirations, drames personnels. Elle relate aussi bien des luttes sans merci de chercheurs d'or contre des Indiens qu'un voyage le long du fleuve Colorado. Roman publié en 1853 et réédité pour la première fois dans son intégralité.

Le narrateur, le vicomte de Caylus, est confronté au massacre de la Saint-Barthélemy. En compagnie de ses deux frères, il tente, à travers les rues de Paris, d'affronter celui qui est surnommé le Loup.

Un roman de chevalerie publié pour la première fois en 1893 et relatant les aventures de Gaston de Marsac, missionné par Henry de Navarre pour escorter une jeune femme et un prêtre qui n'auront de cesse de lui compliquer la tâche.

Matthieu Letourneux, maître de conférences à l'université Paris-Ouest Nanterre, a notamment publié Le Roman d'aventures, 1870-1930 (PULIM, 2010).

La construction et l'évolution de la maison d'édition Tallandier sont ici évoquées. A l'origine du livre de poche, tour à tour militante et républicaine, spécialisée dans la littérature populaire puis sentimentale, puis enfin dans l'histoire, cette maison est emblématique des mutations dans l'édition entre le XIXe et le XXe siècle.

Quatre titres de la série policière française parue en feuilleton de février 1911 à septembre 1913.

Une histoire de l'édition populaire à la française qui, après 1945, autour des Presses de la cité et du Fleuve noir, a façonné les genres majeurs de l'imaginaire contemporain (espionnage, policier, science-fiction, érotisme) et contribué à forger une nouvelle culture médiatique. Les auteurs relatent les stratégies à l'oeuvre jusqu'à la chute de ce système au tournant des années 1990. ©Electre 2023

Une analyse sur les spécificités de la publication en série dans la littérature populaire, de Fantômas à James Bond. L'auteur explique les conséquences d'une communication sérielle sur les choix littéraires, la forme et la signification des oeuvres. Il examine également les pratiques éditoriales et médiatiques propres à ce type de littérature, depuis le XIXe siècle. ©Electre 2017

Un ouvrage consacré à A. Robida (1848-1926), illustrateur et satiriste souvent considéré comme visionnaire et comme précurseur de la science-fiction. Les contributeurs s'attachent à le replacer dans le contexte des sujets de prédilection de la presse satirique et des logiques du rire au XIXe siècle : transports, médias, femmes, technophilie, entre autres. ©Electre 2023

On commence à mieux reconnaître l’intérêt des Mystères du peuple, fresque historique et politique dont le ton est donné par son exergue : « Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l’insurrection. » Il est censuré par le Second Empire. Le projet remonte aux mois qui ont suivi l’échec de la révolution de 1848. Et, en novembre 1849, Maurice Lachâtre, son ami et éditeur, met en vente les premières livraisons des Mystères du peuple, utilisant pour ce faire un système de fidélisation par primes et une distribution par la poste, qui permet de déjouer la censure. Malgré ces précautions, la publication en sera interrompue à plusieurs reprises, mise à l’Index par Rome, condamnée par les évêques de France et inquiétée par la police. Elle ne fut achevée qu’en 1857, mais juste à ce moment, 60 000 exemplaires furent saisis. Le choc fut tel qu’il aggrava l’état de santé du romancier. Malade et exilé, il succomba. Malgré sa disparition, le tribunal, suivant le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, condamna l’imprimeur et l’éditeur, et ordonna la saisie et la destruction de l’ouvrage... in : Wikipédia, consulté le 2014-11-27

Matthieu Letourneux est Maître de conférences à l'Université Paris X Nanterre-La Défense. Il travaille sur les littératures et cultures populaires et de jeunesse des XIXe et XXe siècles auxquelles il a consacré de nombreux articles. Il a participé avec Pierre Brunel et Frédéric Mancier au Dictionnaire des mythes d'aujourd'hui (1999). Il a édité des oeuvres de Gustave Aimard, Emilio Salgari, Eugène Sue, Stanley Weyman et, récemment, Le Coureur des bois de Gabriel Ferry (Phébus, 2009). Il vient d'achever, avec Jean-Yves Mollier, un ouvrage consacré à l'Histoire des éditions Tallandier (à paraître), à propos desquelles il a récemment dirigé un récent numéro de la revue Rocambole (2008).