Un essai sociologique sur cette figure postmoderne qu'est le flâneur contemporain. L'auteure montre que, dans le labyrinthe urbain, ériger l'art de la dérive en mode d'être au monde permet de dépasser le narcissisme et le simple souci de soi. Marcher sans intention véritable devient une forme de bonheur.

Une analyse, à travers quelques exemples (J. Attali, A. Minc, A. Badiou, etc.), des racines du conformisme caractérisant selon les auteurs la pensée "officielle" actuelle. Il faut chercher les sources de ce décalage et montrer en quoi les nouveaux bien-pensants provoquent les multiples incivilités sociales. Des solutions et des pistes nouvelles pour mieux vivre ensemble sont avancées.

En mettant en avant les aspects institutionnels de la violence, M. Maffesoli tente de cerner l'ambiguïté de ce phénomène et d'expliquer sa constance dans les rapports humains et la fascination qu'elle exerce. Il insiste ensuite sur sa dimension fondatrice et la présente comme une manifestation de résistance face à la banalité du quotidien. Electre 2014

M. Maffesoli propose une réflexion sur le concept d'écosophie, annonçant la fin de l'époque des pères et le début de celle des mères, la mort de l'ère de la divulgation et la naissance de celle de l'appropriation, la fin de l'être raisonné et limité et l'apparition de celui qui se croit libre et sans limites. ©Electre 2017

Une réflexion sur le retour du sacral, défini comme le besoin collectif de communion émotionnelle, de reliance, de recherche de l'autre. L'auteur s'efforce de comprendre la nature de la communauté et du fait que le lien social s'exprime sans avoir besoin de se dire. Il met en parallèle ceci avec la théologie apophatique qui n'évoque Dieu que par ce qu'il n'est pas. ©Electre 2016

Essayiste et universitaire québécois, l'auteur considère que le multiculturalisme se nourrit d'idées réactionnaires et soutient que la valorisation quotidienne de la diversité favorise la division de la société en une multitude de tribus constamment tournées vers le passé. ©Electre 2018

L'homme postmoderne, fruit d'une évolution accélérée au cours des dix dernières années, est présenté et comparé avec son prédécesseur dans ses rapports à la politique, à la famille, au sexe, à l'apparence, à la ville, à la religiosité ou encore à la nature.

Le sociologue examine le retour des affects et des émotions dans la société postmoderne, symbolisé par Eros. Il montre le triomphe des pulsions et de l'imaginaire sur le progressisme et la pruderie.

Hommage au sociologue Michel Maffesoli à l'occasion de son soixantième anniversaire. L'ouvrage passe en revue les thématiques abordées dans ses oeuvres, notamment les grandes figures de la postmodernité : le tribalisme, le nomadisme, le devenir féminin du monde, l'importance du lieu et de l'esthétique dans l'être ensemble.

Les textes essentiels publiés depuis dix ans par le théoricien de la postmodernité sont rassemblés. En creux des apparences, le lien social est tissé dans l'émotionnel. Une nouvelle manière d'être s'ébauche : rituels et croyances collectives, transmutation des valeurs, logiques de domination, nomadisme urbain, émiettement du corps social, effondrement des idéologies.

M. Maffesoli décrypte les multiples comportements de la société contemporaine qui tendent, depuis l'apparition de la crise économique, à la solidarité propre à l'être-ensemble.

Dans cet essai, l'auteur dresse un constat documenté et sans concession du processus avancé de déshumanisation du droit, fondé sur le culte de la raison et la dévalorisation de l'émotion : les normes s'artificialisent toujours davantage, la pensée juridique se nécrose, les avocats se bureaucratisent, les juges se robotisent. Face à cette technocratie juridique, l'auteur nous invite à identifier dans notre actualité les nombreuses manifestations du violent retour de l'émotionnel : intégrisme, terrorisme, tribunal médiatique, soulèvements populaires, séparatismes communautaires, zones de non-droit… Cet ouvrage nous incite à tirer les leçons de nos expériences collectives et à redécouvrir les vertus de l'humanité du droit en nous plaçant face à un constat fondamental : le droit n'est pas seulement un savoir-faire mais avant tout un savoir-être. Il repose sur une interaction indispensable entre intellect et sensibilité et ne doit plus être utilisé comme une technique de domination. Points forts Un essai destiné à tous les acteurs du droit mais aussi à ceux qui veulent mieux appréhender l'institution judiciaire et son rôle Une contribution importante à la réflexion générale sur l'état de la justice en France aujourd'hui

Pourquoi, peut-on se demander, l'incertain Hiram et sa légende si préromantique d'un assassinat crapuleux et d'une résurrection collégiale se sont-ils substitués, au milieu du XVIIIe siècle, à l'histoire bien ancrée dans les quatre Évangiles de la passion, de la mort, de la résurrection de Jésus ? Comment est née la légende des francs-maçons héritiers des Templiers injustement persécutés et dont un petit nombre put se réfugier en Écosse ? Ce sont quatre ensembles mythiques traversant l'imaginaire maçonnique qu'éclaire Gilbert Durand : - les ruines du temple et sa reconstruction ; - la légende d'Hiram ; - le souchage chevaleresque ; - la " Cité sainte " et le Saint-Empire. Gilbert Durand révèle la pérennité des mythes et des formes symboliques qui irriguent les rituels maçonniques, et qui permettent à l'initié de trouver un contenu intelligible sous une représentation sensible.

G. Durand revisite les représentations que les hommes se sont forgés d'eux-mêmes en réponse à leurs désirs. Son approche l'amène à repérer des constellations d'images, structurées par des symboles convergents : symboles phalliques, digestifs, rythmiques, copulatifs, diurnes et nocturnes.

Lassés des idées convenues sur le communautarisme, les auteurs militent pour que les communautés, qu'elles soient sexuelles, musicales, religieuses, sportives ou culturelles, soient acceptées avec leurs différences. ©Electre 2015