Cinq nouvelles parues dans des revues ou des recueils à la fin des années 1910 et dans les années 1920.

Contes du quotidien, les quatorze histoires réunies dans cet écrin conjuguent reviviscences d'enfance en Nouvelle-Zélande, échappées oniriques, portraits saisissants, émotions brutes et découverte de la mort et de ses avatars. Dans « Prélude », « Félicité », ou encore « Je ne parle pas français », le ressenti prend le pas sur l'action et se mettent à nu d'inquiétants rapports de force au sein même des relations les plus familières. Ce recueil a assis la réputation de Katherine Mansfield comme la plus grande virtuose de la nouvelle moderniste. « Que pouvez-vous faire, si vous avez trente ans, et qu'en tournant l'angle de votre propre rue, vous vous sentez envahie, soudain, par une sensation de félicité, d'absolue félicité ? Comme si vous veniez tout à coup d'avaler un morceau brillant de ce tardif soleil d'après-midi, qui continuerait à brûler dans votre poitrine, envoyant de petites fusées d'étincelles dans chaque parcelle de votre être, dans chaque doigt et chaque orteil ?... » K. M.

La jeune Laura se voit confier par sa mère l'organisation de la garden party annuelle qui doit prendre place dans les roseraies du château familial. Dans le quartier, un automobiliste, sommé par sa banque de rembourser des mensualités trop importantes pour son appartement, s'énerve et c'est le drame. L'adolescente est gênée de se réjouir de cette fête quand d'autres sont dans le besoin.

Ce recueil présente des poèmes que l'auteur a rédigés entre 21 et 23 ans, puis d'autres écrits entre 29 et 31 ans. Ils témoignent son évolution stylistique et émotionnelle, de l'imagination et de la tendresse enfantine des premiers vers, aux compositions empreintes de maturité de la femme qu'elle est devenue 10 ans plus tard.

Série de nouvelles dont la plupart saisissent un moment de la vie de jeunes femmes sensibles de milieu très aisé

Trois soeurs, Isabel l'aînée autoritaire, Kezia la sensible et la petite Lottie, reçoivent une ravissante maison de poupées. Elles invitent à venir la voir toutes leurs camarades ; toutes sauf les deux "pauvresses" que tout le monde exclut. Mais Kezia les invite en cachette. Tandis que l'illustration, dans son registre, souligne l'atmosphère ouatée et délicate de l'univers enfantin, la violence affleure en permanence dans le déroulement apparemment tranquille du texte : une remarquable évocation des déchirures que provoquent les rapports de pouvoir au sein de la famille comme dans la société. Pour tous dès 13 ans. (Revue des livres pour enfants).

Des nouvelles qui célèbrent la vie, ses côtés noirs, la peur, la solitude, la mort, mais aussi ses bonheurs, une salle de bal, des fleurs, le soleil, un bébé... ©Electre 2017