Ce livre est le résultat de trente années d'une recherche dédiée au pastel. Crânes renversés, parchemins déchirés, violoncelles éclatés, le pastelliste décompose les vanités baroques, constituant une oeuvre figurative et savante à l'opposé de la création contemporaine.

David Seidner, né à Los Angeles en 1957, a commencé à photographier dès l'âge de quatorze ans. Il avait dix-neuf ans lorsque fut publiée sa première photo de couverture et vingt et un lors de sa première exposition personnelle. Il assura régulièrement les campagnes photographiques de la maison Yves Saint Laurent et fut chargé des photographies accompagnant l'exposition du théâtre de la Mode au musée des Arts décoratifs en 1986. Il collabora à Vogue, Harper's Bazaar et de nombreux magazines d'art contemporain.

Récit à caractère autobiographique dans lequel l'auteur offre un premier regard sur sa vie et donne les clés sur l'origine de ses goûts et de son écriture.

Né à Chalon-sur-Saône en 1747, le baron Dominique-Vivant Denon commença sa carrière comme graveur avant de devenir gentilhomme de la Chambre sous Louis XV, puis secrétaire d'ambassade. Il accompagna Bonaparte lors de sa campagne d'Égypte. Nommé à son retour Directeur Général des Musées (1802), il créa le Musée Napoléon (le futur Louvre) et devint conseiller de l'Empereur en matière d'art. Il mourut en 1825.

Charles-Germain de Saint-Aubin fut l'aîné d'une famille qui se consacra à la maîtrise de l'inutile. Virtuoses de l'infime, admirables d'ingéniosité et d'invention, ces figures réputées mineures du XVIII

D'une personne disparue ne nous reste qu'une poussière d'images et de moments, une suite incohérente d'instantanés qui persistent inexplicablement et, pour ainsi dire, s'alourdissent avec le temps.Le disparu, ici, s'appelle Roland Barthes ; et ces quelques pages voudraient suivre les reliefs ténus qu'il a laissés dans la mémoire d'un ami, inventorier le disparate de quelques scènes, affronter les énigmes que laisse, dans l'esprit de l'un de ses proches, un homme qui fut un maître.

Le sol inondé, à certaines périodes de l'année, d'un café vénitien, sous les Procuraties ; le service de porcelaine blanc et orangé du café Greco à Rome ; les murs de miroirs et de mogano, d'acajou sombre et poli, du Baratti à Turin... C'est à la fascination pour ces endroits immatériels, transitoires par essence, que ce petit livre veut donner corps. En brassant, sans fausse pudeur, réminiscences, descriptions, anecdotes, bavardages - sinon médisances - sur des rites perdus, des boissons merveilleuses, des muphtis d'Arabie, des amoureux lunatiques et des excentriques de toutes sortes, parmi lesquels le regretté Tabacchino, chien, amateur de café, dont l'émouvant éloge funèbre, qu'on lira ici, fut justement prononcé dans le lieu qu'il hanta, l'air gourmand, le regard vide, une vie durant.

Né en province en 1877, Jean Mollet débarque à Paris sans un sou. Mais, débrouillard et gentil, il séduit tous ceux qu'il approche. Ainsi, après avoir exercé les métiers de directeur de théâtre, organisateur d'expositions, clerc d'avoué, journaliste, verrier et tant d'autres, connaît-il bientôt le Tout-Paris depuis 1900 jusqu'à nos jours. Mille anecdotes nous sont contées où nous retrouvons pêle-mêle les noms suivants : Apollinaire, Derain, Vlaminck, Braque, Mac Orlan, Marie Laurencin, Picasso, Max Jacob, Jarry, Carco, Cocteau, Blaise Cendrars, Léon-Paul Fargue, etc. Entre la France et la Belgique, il subsiste au jour le jour, réunissant ou ratant mille entreprises avec le même sens de la joie. Mais, grâce à son art de vivre qui sait nier le temps, et par conséquent l'éventualité de vieillir, Jean Mollet parvient à établir un délicieux tableau panoramique de la vie littéraire et artistique du XX

Nomade dans l'âme, ayant voyagé du Japon au Chili, de New York à Pétra, Pierre Lesieur est aussi un peintre impossible à situer dans la cartographie de l'art actuel. Il est véritablement atopos, à part. Bien que ses ?uvres soient régulièrement exposées en galeries, qu'elles aient fait, au Japon en particulier, l'objet de nombreux hommages, et qu'elles se trouvent dans les collections les plus prestigieuses, il poursuit son travail dans le silence et la discrétion depuis plus d'un demi-siècle. Si sa peinture prend d'évidence ses racines dans la grande tradition française et dans les développements qu'en donnèrent les peintres de la première moitié du XX

Après Flore et Faune, un troisième ouvrage consacré aux collections de bijoux du Musée des arts décoratifs de Paris. Les auteurs abordent plus particulièrement les pièces représentant des figures humaines, de l'époque byzantine au XXe siècle en passant par l'Occident médiéval ou la Renaissance. ©Electre 2018

Un florilège de bons mots, de pensées et d'aphorismes du grand couturier sur le style, la mode, le régime, la renommée, Chanel, sa mère, la littérature, etc. ©Electre 2019

Présentation des accessoires créés par le couturier entre 1962 et 2002 afin d'accompagner ses collections de haute couture. L'ouvrage associe photographies de bijoux, ceintures, gants ou encore parures de mariées à des dessins préparatoires et à des clichés pris dans les coulisses des défilés. ©Electre 2017

Durant les étés 2009 et 2010, M. Barcelo décide de se rendre dans les contreforts de l'Himalaya, dans les steppes et montagnes du Mustang et du Bouthan, dernière étape d'un trajet commencé à Delhi et poursuivi à travers le Ladakh et le Cachemire. Aquarelles, croquis, pages de carnets et journaux, photographies de lieux et de personnes témoignent de cette expérience de l'ailleurs.

L'auteur évoque son ami R. Barthes à travers les quelques souvenirs qu'il a laissés dans sa mémoire. ©Electre 2020

Romancier, essayiste né en 1905, mort en 2001. Frère aîné du peintre Balthus, peintre lui-même, tous deux ayant été élevés dans un milieu d'artistes et d'écrivains. Amitié profonde avec Georges Bataille. Crise religieuse durant l'Occupation. Pierre Klossowski a aussi été traducteur.

Le XVIIe siècle anglais est traversé par un corps radieux, en la personne de John Wilmot, comte de Rochester. Né en 1647 à Ditchley, dans l'Oxfordshire, il meurt trois décennies plus tard, ulcéré, pantelant, « sans une convulsion ni même un grognement ». Malin, méchant, séduisant, il aura eu le temps de traverser l'Europe, de voir ses amis foudroyés lors de combats en mer, d'enlever puis d'épouser une héritière, de briller à la cour comme d'insulter son roi, d'investir pages et putains, de se travestir en médecin, de séduire les actrices, de lire voracement, d'aimer le parfum du cèdre et du genévrier, d'écrire enfin d'effroyables libelles, des pièces licencieuses, une correspondance fournie, et, accessoirement, quelques-uns des plus beaux poèmes de la langue anglaise.

Karl Lagerfeld n'est pas seulement le génie de la couture que l'on connaît. Il est aussi un photographe renommé. À la tête de la direction artistique de la maison Chanel depuis 1983, il s'est mis à photographier ses collections dès 1987. Ces images, destinées à la presse ou à la publicité, annonçaient la couleur et la tonalité de la collection à venir. Au fil des années, il a multiplié les prises de vue, les angles, les poses. Il a sculpté la lumière pour mettre toujours plus en valeur l'exception Chanel. Son esthétique, fondée sur de forts contrastes et couplée à un choix de personnalités envoûtantes, assure modernité et immortalité à la maison. Au-delà de l'objectif, un ouvrage indispensable pour (re)découvrir le génie créateur de Karl Lagerfeld.

Née en 1902 à Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise), Louise de Vilmorin, après une enfance paisible, peint et sur le conseil d'André Malraux écrit son premier livre en 1933. Jusqu'à sa mort à Verrières-le-Buisson le 26 décembre 1969, elle a consacré une grande partie de son activité à la poésie et à de nombreux voyages en Europe et en Amérique

Virtuose de la trouvaille, du jeu de mots et du coq-à-l'âne, Louise de Vilmorin livre ses impressions sur la mode et la coquetterie.