4ème de couv. : "Le docteur Joseph-Charles Mardrus (1868-1949) fut, après Galland, le premier traducteur en français des contes des Mille et Une Nuits, un orientaliste éminent et un acteur important de la vie parisienne de son époque. Égyptien par sa naissance, il fit ses études au Liban avant de s'installer à Paris. La publication de ses contes, encouragée par Mallarmé, fut suivie par d'autres ouvrages illustrés par les artistes les plus célèbres, de Léon Carré à Antoine Bourdelle, de Jacques Touchet ou Carlegle à Picart Le Doux ou Van Dongen. Infatigable voyageur, il parcourut l'Orient avec sa première épouse, la sulfureuse poétesse Lucie Delarue-Mardrus, amie de Natalie Barney et d'autres célèbres amazones, avant de mener une vie moins agitée avec la douce Cobrette, qu'il rencontra en 1914. Ami de personnalités aussi différentes que Paul Poiret ou l'abbé Mugnier, au cours d'une vie habitée par le monde de l'art et de la littérature, il fréquenta également José-Maria de Heredia, Robert de Montesquiou, André Gide, Auguste Rodin, Élisabeth de Gramont ou Catulle-Mendès."

F. Mitterrand évoque la mauvaise vie, la seule qu'il ait connue. Il l'a gardée secrète, croyant pouvoir la maîtriser. Il l'a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Aujourd'hui, il pense qu'il ne doit plus se mentir à lui-même...

A travers une multitude de souvenirs qui lui reviennent quotidiennement, F. Mitterrand évoque les regrets et les remords qui leurs sont liés. Prix Jean-Jacques Rousseau 2017. ©Electre 2018

Une évocation de la chute de trois grandes dynasties européennes : les Romanov, les Habsbourg et les Hohenzollern. L'auteur évoque l'exil des derniers représentants de ces familles impériales : le prince Youssoupov, Otto de Habsbourg, l'impératrice Zita, le Kaiser Guillaume II, etc. ©Electre 2016

À l'été 1914, trois grandes dynasties impériales dominent l'Europe : la Russie des Romanov, l'Autriche-Hongrie des Habsbourg et l'Allemagne des Hohenzollern. Les horreurs de la guerre, la révolution russe de 1917 et enfin la défaite de 1918 les entraînent dans une chute. ©Electre 2016

Débarrassé de son ministère, Frédéric Mitterrand raconte ce qui lui a plu pendant les trois années durant lesquelles il a été ministre de la Culture. Il observe le monde politique et les hommes politiques avec un oeil amusé.

Voyage en Tunisie à travers une série de photographies aériennes pour découvrir les différentes facettes du pays : le littoral méditerranéen, les ruines antiques, les montagnes, les oasis, etc.

L'auteur revient sur les funérailles grandioses d'Henri IV, en 1610, permettant de resituer et de comprendre le cérémonial complexe et méconnu qui accompagne le corps du roi, lors de ce moment de grande fragilité pour la monarchie que constitue cette disparition. Puis il évoque, en 1793, la mise à mort des morts dans la ville : figures de cires, tombeaux et corps, dont celui d'Henri IV.

" Il ne se passe pas de jours sans que je repense à ce que j'ai pu faire de mal dans ma vie. Il suffit d'une rencontre, d'un petit incident de ma vie quotidienne, d'une chanson, d'un paysage, d'une lettre ou d'une lecture, de tout ce qui sollicite en permanence la mémoire pour que m'assaillent des regrets qui sont autant de remords. Certains peuvent paraître dérisoires pour ceux qui les ont oubliés, d'autres sont passés totalement inaperçus, d'autres encore ont entraîné des conséquences désagréables pour tel ou telle qui en furent blessés, tous continuent à vivre, à réclamer, à m'obliger à les décrire pour essayer d'apaiser un peu mon inquiétude. " Fidèle à lui-même, Frédéric Mitterrand revient sur les grands événements qui ont jalonné sa vie. Un examen de conscience à la lumière d'un demi-siècle de passions amoureuses, artistiques et politiques.

" Et voici qu'après tant d'années, je n'arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J'ai tenté à plusieurs reprises de sortir d'un tel dilemme pour comprendre ce que je n'ai pas encore compris. Comme lorsque j'ai écrit ce texte, il y a longtemps, que je l'ai relu, repris – à tel point qu'il est devenu un autre –, mais sans en modifier le ton car il se lit avec les mots de l'enfance, et que c'est à ce moment-là que tout s'est noué, de telle sorte qu'au fond je n'ai pas changé. " Une adolescence conjugue deux veines littéraires chères à Frédéric Mitterrand : celle du mémorialiste et celle de l'auteur intimiste. Avec toujours la même liberté d'esprit, il évoque ici une jeunesse qui ressemble à celle de toute une génération, mais où s'ébauche, sur un ton allègre, le portrait d'une personnalité singulière. " Le talent du romancier féru de politique fait merveille. " Maurice Szafran – Le Magazine Littéraire

Deux géants de l'histoire s'affrontent. Le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur et devient Napoléon III. Victor Hugo, député de l'Assemblée dissoute, s'oppose à lui farouchement. Ce duel passionné entre le voleur et son ombre durera vingt ans jusqu'à la chute de l'aventurier politique. Passionné d'histoire, Frédéric Mitterrand nous livre un récit écrit à hauteur d'homme, vivant, tendu, sur le rapport de fascination entre hommes de pouvoir et écrivains.

Écrivain, réalisateur, Frédéric Mitterrand partagera, son expérience à travers les chantiers qu’il a mis sur pied comme ministre de la Culture et de la Communication et comme directeur d’institutions culturelles. Une conférence inaugurale où la liberté d'esprit règnera. Liberté de ton émanant d'un homme de culture et de média devenu ministre sans être du sérail. Neveu de l’ancien président de la République française, Frédéric Mitterrand est véritablement un homme de cinéma, une de ses grandes passions. Il dirige plusieurs salles d’art et d’essai avant de devenir animateur de télévision. Fin connaisseur des grandes figures historiques et des têtes couronnées, il a réalisé de nombreuses séries documentaires. Plus récemment, Frédéric Mitterrand est nommé à la tête de la Villa Médicis à Rome puis ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement de Nicolas Sarkozy. (http://www.gclg.be/)