Artiste phare de la scène française, Philippe Parreno, pour sa rétrospective au Centre Pompidou, propose aux visiteurs moins une exposition qu'une expérience onirique dans le temps et l'espace. Rencontre avec un créateur complexe

Pilotée par le visionnaire Daniel Birnbaun, la célèbre biennale internationale met le cap sur la construction des mondes. Pour que l'utopie ne sombre pas dans les eaux de l'oubli, Venise oriente nos regards plus haut et plus loin.

1887-2058 sont les dates de sa rétrospective. Normal : Dominique Gonzalez-Foerster vient d'une planète où le passé a toujours qualité de futur, d'une galaxie cinématographique, littéraire, musicale où la vie se joue et se rejoue à travers la fiction. Immersion fantastique.

Chaman solitaire et vidéostar, l'artiste américain est de passage à Paris où il expose ses visions insomniaques dans des espaces qui se jouent du temps.

Entre accumulation et fluidité, les sculptures du jeune prodige anglais viennent très sérieusement nous rappeler dans quel monde on vit. Mais dans une langue absolument originale.

En choisissant la narration comme mode de représentation, l'artiste thaïlandais crée des expositions où le spectateur devient acteur.

Travailleur infatigable, penseur sauvage, empirique et spéculatif, il fut le premier commissaire indépendant.

Comment représenter le monde du travail ? Les artistes contemporains peuvent-ils encore débrayer ?

Gilbert & George, Björk, Annette Messager... La 51e biennale de Venise est-elle à la hauteur de son casting ? "Beaux Arts a mené l'enquête.

Une édition terne et sans véritable enjeu, malgré quelques éblouissements dans certains pavillons et parmi les artistes des deux expositions internationales.

"Sexes, images - pratiques et pensées contemporaines", le livre événement publié par "Beaux Arts Magazine" sort le 25 février 2004. Ouvrage collectif d'artistes et d'intellectuels, il fixe le tournant d'une histoire de l'art (image, cinéma, photographie) en phase avec la condition contemporaine. Et saisit la façon dont la création est placée au centre d'un rapport entre la scène et l'obscène.

Détournements, brouillages, l'oeuvre de l'artiste suisse prend toute sa dimension en s'installant dans un cadre hostile, un espace autre.

Le palmarès du festival de Cannes a fait vivre au milieu de l'art une minute warholienne sans précedent. Avec le prix du jury à "Tropical Malady", la profession consacre à la fois un jeune talent et la société Anna Sanders Films.

Biennale nomade, Manifesta a accosté à Saint-Sébastien (Espagne). Une édition qui marque son institutionnalisation progressive. Analyse.

Etre spectateur du monde de Carsten Höller, c'est risquer de perdre l'équilibre, au sens propre comme au figuré, devant des oeuvres conçues comme des machines à confusion.

Le monde de l'art revient, à travers un cycle d'expositions, de conférences et de spectacles, sur la contribution artistique et littéraire toujours vivace du philosophe, décédé en 1984.