M. Moreau retrace son histoire d'écrivain et de lecteur pour qui le livre et le corps se confondent, l'érotisme et la littérature ne font qu'un.

Une épopée qui rejette le caractère sacré du divin, remplie d'ironie, de cynisme et de pessimisme, dans la lignée de Nietzsche et de Cioran. ©Electre 2019

L'écrivain a composé le premier texte en se fondant sur les mouvements les plus intimes de sa vie organique. Dans le second texte, il s'adresse à une interlocutrice imaginaire pour se soumettre à un ultime entretien.

Un livre écrit au jour le jour. Il commence comme un amour, dans l'émerveillement, et il finit comme lui, dans le désabusement. Entre les deux, une vieille histoire : celle du bonheur sans cesse invoqué, et en filigrane sa décomposition.

Réflexions sur l'art, le corps, le malaise moderne, la politique. Fragments oscillant entre "le charme et l'épouvante, le lyrisme et la mort" - conditions mêmes de l'écriture, que ce journal d'un écrivain traque sans relâche. Prix Maeterlinck 1992.(Electre)

M. Moreau apprivoise l'énigme brûlante de sa mort proche et interroge les leurres de la modernité.

Un récit consacré aux ardeurs du corps et de l'écriture dans lequel l'auteur aborde avec ferveur ses thèmes de prédilection : le livre, la femme, les morts, l'amour, le verbe, la création, l'ivresse, le rythme, les sens, la musique ou encore le langage. ©Electre 2016

Les amours sauvages du braconnier wallon Cachaprès, qui n'a qu'une seule passion : la passion elle-même, et de la sage et belle Germaine. Un roman qui enthousiasma Flaubert et Zola et qui, lors de sa publication en 1881, fit de son auteur le chef de file du naturalisme en Belgique. ©Electre 2022

«Tout s'est passé très vite, tu sais. Le temps d'une fulgurance. Ce qu'on appelle vertige dans la langue révélée. Je me suis créé une royauté, rien que pour toi. Et je t'y ai posée, tremblante, timide, lumineuse, investie de pouvoirs qui défiaient ma raison, et ma maturité. Et c'est là que tu sièges, en ce palais, sous cette couronne, parmi ce que j'arrache de fastes à mes mondes écroulés.» Extase pour une infante roumaine est tout entier dans le ravissement premier, inaugural, d'un homme pour une jeune fille. Un hymne à la beauté, au foudroiement, à l'adoration.