Rassemble des lettres inédites du philosophe, philologue et poète allemand F. Nietzsche (1844-1900). Au fil de ses correspondances à Wagner, Lou von Salomé ou sa famille, on découvre la force de ses idées, le défi qu'il impose à la philosophie occidentale et son isolement extrême.

Un poème philosophique qui dénonce les valeurs millénaires de la morale établie issue du christianisme. Il est le chant de la transmutation des valeurs, du dépassement de l'homme.

Ecrit entre 1881 et 1887, Le Gai savoir confirme et conforte le radicalisme nietzschéen. Les grands thèmes de sa réflexion sont désormais parvenus à leur pleine maturité.

C'est à Rapallo, sur les rivages ensoleillés de la mer ligurienne, que Nietzsche a eu la vision de celui qui apportera au monde les tables d'une Loi nouvelle et auquel il donnera le non de Zarathoustra, en souvenir du grand réformateur de l'ancienne religion iranienne. Aussitôt a germé dans son esprit cette manière de chant prophétique d'une extraordinaire beauté poétique, dont la composition sera achevée en 1885. La prédication de Zarathoustra se déroule en plusieurs épisodes, autour de plusieurs thèmes axiologiques qui sont principalement le renversement, ou plus exactement, le dépassment des valeurs traditionnelles fondées sur l'antinomie du bien et du mal, la conscience à la fois tragique et allègre de l'éternel retour des choses et l'avènement du "surhomme" par-delà la mort de Dieu.

Devenu itinérant, le philosophe parle, dans ces dernières lettres, de ce que signifie pour lui le changement de lieu et s'insurge contre le nationalisme et l'antisémitisme allemands, en cette fin du XIXe siècle. ©Electre 2019

Salima, 17 ans, habite Londres où elle est née. D'origine pakistanaise, son père lui annonce qu'ils vont partir au Pakistan voir son grand-père malade. Dès son arrivée, elle déchante quand elle se rend compte que ses parents veulent la marier de force à Rachid. Elle résiste mais ne récolte que des coups. Elle fuit avec Shazia, sa petite soeur, et obtient le soutien du consulat anglais.

Il y a dans le monde plus d'idoles que de réalités : c'est ce que m'apprend le mauvais oeil que je jette sur le monde, et aussi la méchante oreille que je lui prête... Ce petit livre est une grande déclaration de guerre. Quant aux idoles qu'il s'agit d'ausculter, ce ne sont cette fois pas des idoles de l'époque, mais des idoles éternelles, que l'on frappe ici du marteau comme d'un diapason - il n'est pas d'idoles plus anciennes, plus sûres de leur fait, plus enflées de leur importance... Pas non plus de plus creuses... Cela ne les empêche pas d'être celles auxquelles on croit le plus. Aussi, surtout dans le cas de la plus distinguée d'entre elles, ne les appelle-t-on jamais des idoles...Friedrich Nietzsche.

Edition commentée de la correspondance entretenue par le philosophe et le compositeur, de 1869 à 1878. Leurs lettres dévoilent l'étroitesse de leur relation, ponctuée par plusieurs séjours de Nietzsche auprès de la famille Wagner. Néanmoins, transparaît la tension qui s'installe entre les deux hommes et se solde par une profonde inimitié. ©Electre 2018

Le philosophe s'interroge sur l'origine de la morale et sur la provenance des préjugés moraux. Selon lui, la religion chrétienne est à l'origine de valeurs qui vont à l'encontre des instincts humains, car l'homme a fondé sa conscience morale dans la peur d'avoir fauté. ©Electre 2018