Des mots choisis, une interprétation qui claque, l'amour pour unique sujet. Avec son troisième album, formidable "Crash Coeur", Eddy de Pretto s'impose et s'assume tel qu'il est : un chanteur sensible et cash dans un monde qui va mal.

Sur un second album à la personnalité affirmée, la Parisienne raconte une rupture à coups d'arabesques vocales, dans un soyeux écrin funk-jazz. Piquant et convaincant.

Autour de son thème fétiche du temps qui passe, le musicien facétieux à la voix délicate signe douze nouvelles chansons. Toujours surréalistes, toujours magiques.

Archipel de mélancolie pop ensoleillé, empli d'une agréable force tranquille, le huitième album du vrai-faux groupe mené par Damon Albarn épate.

Celui qui se disait « poète urbain » assume enfin l'étiquette de rappeur. Optimiste par philosophie, l'artiste ne cesse de brasser les influences. Et de cultiver la bienveillance.

Hyperstars de la scène électro qu'ils illuminent depuis vingt ans, les musiciens sont de retour avec un disque puissant, dissonant, électrisant. Qui assume l'héritage de la French Touch. Voir aussi la rapide critique du dernier album du duo "Hyperdram" en page 60 par Erwan Perron.

Verbe haut et gouaille à la Kool Shen, Morgan Antonutti travaille sans relâche pour imposer ses poulains estampillés hip-hop sur la scène hexagonale. Défiant un milieu longtemps frileux face à la diversité musicale.