John Wolf, à l'image du loup dont il porte le nom, est un prédateur. Cette fois-ci, la victime s'appelle Sarah. Le tueur la rencontre dans une bibliothèque. Dépressive, elle suit une thérapie et parle à son médecin de ce John qu'elle vient de rencontrer et qui ne lui déplaît pas. La tension pour le lecteur est très forte, puisqu'il est tour à tour dans la tête du tueur et de la victime potentielle. Effectivement, Sarah meurt, la carotide tranchée. On pénètre ensuite dans l'univers mental de Lane, la policière chargée de l'enquête, qui a fait appel à son père, ancien policier lui-même, pour la guider dans son enquête. Ces derniers ne sont pas sans ambiguïtés non plus : Lane ne manque pas d'être fascinée par le serial killer, et l'acharnement avec lequel le père poursuit l'homme pour le tuer n'est pas complètement innocent. (Bibliotéca Magazine)

Wolf, que l'on croyait enseveli dans un tunnel après l'explosion d'une bombe destinée à le faire disparaître, n'est pas mort, loin de là. Il continue même à assassiner à tour de bras pour mieux se venger de Lucas Frank, le criminologue qui l'avait piégé, et pour continuer à exercer le mal. Alors que l'on sait d'emblée que le tueur est John Wolf, le jeu du chat et de la souris est magistralement orchestré à travers les récits croisés de Wolf, de Frank et de Lane, sa fille. (Bibliotéca Magazine)