Cinq nouvelles dans lesquelles l'auteur, qui aiguise sa plume de prosateur, s'exerce à des prouesses de narration. Réalisme, suspense et mystère sont au programme de ces courts récits écrits comme des histoires racontées par un autre, à raconter aux autres.

Des décennies durant, les spécialistes de la littérature russe ont cherché le journal secret d'Aleksandr Sergueïevitch Pouchkine dont l'existence était attestée par les contemporains du poète. En 1976, le poète Mikhaïl Armalinsky est entré en possession du texte. Le plus grand poète russe n'en était pas moins un homme hanté par les femmes, le jeu et torturé par la jalousie.

Silvio, militaire passionné d'armes à feu, subit l'affront d'un autre officier sans réagir. Un lourd secret semble l'empêcher de laver son honneur. Un soir de beuverie, un fabricant de cercueils invite tous les morts qu'il a mis en bière à participer à sa pendaison de crémaillère. Alexis et Lisa, deux jeunes voisins, vivent une amourette.

Cinq nouvelles classiques. Cinq histoires captivantes qui plongent le lecteur dans des univers riches où récits de duels et de duplicité amoureuse côtoient réflexions sur la servitude et la barbarie humaine. Ce recueil est une invitation à découvrir la plume de cinq auteurs emblématiques de la littérature russe, dévoilant ainsi toute la richesse de leur langue. L'ouvrage se compose de : « Le coup de pistolet » d'Alexandre Pouchkine, « La cigale » d'Anton Tchékhov, « La calèche » de Nicolas Gogol, « Loup solitaire » d'Ivan Tourguéniev et « Après le bal » de Léon Tolstoï.

Le ridicule d'un gandin ("Nouline", en russe, c'est littéralement "le nul") dans la Russie provinciale des années 1830. Et les pages plus sombres du célèbre "Coq d'or". Mais dans les deux cas, un Pouchkine libre et pourfendeur.

Nouvelle extraite des Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine. Ivan Pétrovitch Bérestov et Grigori Ivanovitch Mouromski sont voisins mais ne s'entendent pas. L'un hait la nouveauté, tandis que l'autre est un ardent anglomane. Cependant, Alexeï, fils du premier, arrive au village et tombe rapidement amoureux de Lisa, la fille de Grigori Mouromski. ©Electre 2022

«Il y a quelques années vivait sur une de ses terres un seigneur russe de vieille famille, Cyrille Petrovitch Troïekourov. Sa richesse, sa haute naissance et ses relations lui donnaient un grand poids dans les provinces où se trouvaient ses biens. Les voisins étaient heureux de contenter ses moindres fantaisies ; son seul nom faisait trembler les fonctionnaires du chef-lieu. [...] Les occupations de tous les jours de Troïekourov consistaient en tournées à travers ses vastes propriétés, en festins prolongés et en facéties chaque jour inventées à cette occasion, et dont la victime était habituellement quelque nouvelle connaissance ; encore de vieux amis même n'y échappaient-ils pas toujours, à l'exception d'un seul, Andreï Gavrilovitch Doubrovski.»

La déchéance d'un père après la disparition de sa fille. ©Electre 2022

Eugène Onéguine s'installe à la campagne avec son ami, le poète Lenski dans une maison qu'il a obtenue suite à un héritage. Là-bas, ils font la connaissance de deux soeurs, Olga et Tatiana. Lenski et Eugène tombent tous les deux amoureux d'Olga tandis que Tatiana déclare sa flamme à Eugène par l'intermédiaire d'une lettre. Mais Eugène refuse cet amour et provoque son ami en duel.

Le tsar Saltan choisit son épouse parmi trois soeurs. Tandis que la cadette devient tsarine, les deux aînées, pleines de jalousie, font tout pour lui nuire. Alors que le tsar est parti guerroyer, la tsarine met au monde le prince Gvidon. Avec l'aide du traître conseiller, les deux sœurs parviennent à se débarrasser de la mère et du fils en les jetant à la mer dans un tonneau. Naufragé sur l'île de Bouïane, le prince grandit à une vitesse déconcertante. Un jour, il sauve un cygne des griffes d'un aigle. Le cygne est en fait une princesse victime d'un sort, et va l'aider à faire justice.