La Bible est l'un des livres les plus vieux du monde, mais aussi l'un des plus lus et des plus diffusés. Et pourtant, l'ouvrir n'est pas toujours facile, car il suscite toujours autant de questions et d'interrogations. Qui a écrit la Bible "? Est-ce un livre sacré ? Adam et Eve ont-ils existé ? Le déluge ou les dix commandements ne sont-ils que des inventions ? En quelle langue a-t-on écrit les manuscrits ? Pourquoi parle-t-on de deux Testaments ? Qui sont les quatre évangélistes ? Que dire de jésus et de son histoire ? A toutes ces premières questions et à bien d'autres, le bibliste Michel Quesnel répond de la manière la plus simple. Il rend ainsi accessible et lisible pour tous l'un des grands textes de l'histoire de l'humanité.

Commentaire d'une épître où l'exégèse s'attache aussi bien au contexte historique qu'à la rhétorique et à la critique textuelle. ©Electre 2018

Nous ne possédons aucun manuscrit autographe des évangélistes. Comment les documents en notre possession, des copies, ont-ils été transmis ? Quand ont-ils été écrits ? C'est à ces questions que l'auteur répond, en faisant le point des connaissances actuelles

« Voici un ouvrage qui prendra à contrepied toutes les personnes qui estiment qu'un texte est porteur d'un sens, et que le travail du lecteur est de le découvrir. Or, penser ainsi respecte peu la complexité de l'acte de lecture. Un texte est un don fait au lecteur. Le lecteur le reçoit. Entre les deux se passe une rencontre productrice de sens, différent d'un lecteur à l'autre » (M. Quesnel, Préface). Les textes bibliques offrent ce don à quiconque leur ouvre l'oreille. Considérables gisements de parole, ils n'ont jamais cessé d'engendrer leurs lecteurs. Il y a donc lieu de se mettre à l'écoute, et d'inventer de nouveaux chemins comme celui que trace ici Anne Pénicaud. Cet approfondissement d'un passage de l'Épître aux Philippiens, situé au carrefour entre analyse biblique, recherche universitaire et pratique ecclésiale, permet de goûter la saveur d'une lecture qui s'emploie à réactualiser la parole du texte. Un parcours de la méthode accompagne l'analyse et en expose les repères historiques. En amont, une interrogation traverse le livre : l'impact du texte paulinien sur des lecteurs contemporains, ses conditions et ses enjeux. Anne Pénicaud, agrégée de lettres classiques, docteur en théologie et en lettres, a dirigé le Centre pour l'analyse du discours religieux (CADIR) et la revue Sémiotique et Bible. Elle est la co-auteur d'une méthode d'apprentissage du grec biblique (éditions Profac – Lyon, 2017), et anime depuis vingt-cinq ans des groupes de lecture biblique. Préface de Michel Quesnel.

L'étude fournit un éclairage sur les grands axes de la constitution Dei Verbum du Concile de Vatican II. Il témoigne de la nouveauté de ses positions, des fruits qu'il a portés et de ceux qui peuvent encore en être attendus. La constitution Dei verbum resitue le statut de la révélation chrétienne ainsi que celui des Ecritures.

Fondé sur l'examen du Nouveau Testament et notamment des épîtres de Paul, une analyse des relations de ce saint avec les femmes qui revient sur la misogynie dont il est souvent taxé. L'auteur montre que ses propos sur les femmes sont conditionnés par la culture ambiante de son époque et que ce sont les lectures et les commentaires des siècles suivants qui ont forgé sa réputation. ©Electre 2021