Installé à Leipzig et violoncelliste principal légendaire du Gewandhaus Orchestra, Julius Klengel était soliste renommé et vénéré à travers le monde entier en tant que grand interprète et pédagogue, dont les travaux sont toujours utilisés par les étudiants de nos jours. Composés dans un style purement romantique, les trois Concertinos ont été écrits dans un but pédagogique. Le premier s'approche le plus à l'idée d'un mini-concerto, mais tous comportent des éléments virtuoses et des mouvements centraux lyriques et expressifs. (Electre)

David Popper était un des violoncellistes les plus importants du XIXème siècle et on se souvient de lui pour les études de son High School of Cello Playing. Il a joué pour la première fois des oeuvres de chambre de Brahms et défendait très bien le Concerto pour violoncelle de Schumann. Chacun des quatre concertos qu'il a composés partage un esprit lyrique et romantique : le joyeux Concerto n°1, un prélude jovial, le plus dramatique et virtuose Concerto n°2, et le chef d'oeuvre mélodique Concerto n°3 en un seul mouvement. Le Concerto n°2 était dédié à son "grand collègue" Alfredo Piatti et est enregistré ici dans sa version avec piano. Le violoncelliste autrichien Martin Rummel n'est pas seulement le dernier élève du légenaire William Pleeth, mais avec presque 50 albums à son actif, il est également l'un des plus remarquables violoncellistes de sa génération. (Electre)

Le don pour la mélodie de Carl Reinecke, sa maîtrise du contrepoint et des idiomes du répertoire de musique de chambre amplifient le fait qu'il soit reconnu comme l'un des meilleurs représentants du Grand Romantisme allemand. Ses sonates pour violoncelle ont été composées sur une période de plus de 40 ans. La Sonate n°1 est pleine de fraîcheur et d'un lyrisme schumannesque alors que la Sonate n°2 est une oeuvre plus expérimentale avec un mouvement lent particulièrement confus. On retrouve virtuosité, solennité et caprice dans la Sonate n°3, alors que les Trois Pièces op.146 offrent un contraste attrayant entre mélodie et danse. (Electre)

La vie et le travail de Ferdinand Ries sont indéniablement liés à ceux de son ami et enseignant Beethoven, et les deux Sonates pour violoncelle op.20 et op.21 étaient dédiées au violoncelliste Berhnard Romberg, qui jouait régulièrement avec Beethoven. Ries exploite l'extraordinaire qualité sonore de Romberg dans le registre grave du violoncelle grâce à des oeuvres qui résonnent comme des références à des collègues tels que Haydn et Hummer. La dernière Sonate pour violoncelle op.125 de Ries complète un triptyque qui mérite amplement sa place dans le répertoire pour violoncelle. (Electre)