Louise décide de faire la lumière sur la mort de son père, qu'elle n'a jamais connu. Incorporé dans un goum marocain, il serait décédé au cours d'une opération en Indochine, mais Louise n'y a jamais cru. C'est au Maroc qu'elle trouve les réponses à ses questions, entre découvertes, surprises et émotions. Electre 2014

Une anthologie de la poésie d'A. Gatti mettant en lumière les enjeux de sa parole libertaire. ©Electre 2019

"Moi, mon père était milicien." Cette phrase, Michel Séonnet l'avait parfois prononcée, sur le ton de la provocation, pour tenter maladroitement de partager son malaise. Mais ce n'était qu'un demi-aveu. Son père fut également engagé dans la division Charlemagne, c'est-à-dire membre français de la Waffen SS. Une «indignité» dont il ne voulut jamais dire un mot, mais que trahissait, tatoué sous son aisselle, un petit rond bleu indiquant son groupe sanguin : le stigmate indélébile des militaires qui avaient prêté serment au Führer... Et tout se passe comme s'il réalisait brutalement que le mutisme paternel a façonné sa propre identité, en lui injectant un tenace sentiment de culpabilité. C'est lui qui éclaire l'antifascisme naïf de sa jeunesse, comme les années essentielles passées aux côtés d'Armand Gatti - un ancien résistant -, et imprègne son premier roman, « Que dirai-je aux enfants de la nuit ? », où figuraient déjà les thèmes de cet autoportrait tourmenté. «Je me souviens de ce que je n'ai jamais connu», pouvait-on y lire en 1994. Grégoire Leménager in : Le Nouvel Observateur, n° 2206

On aligne au hasard deux des cinquante volets mobiles qui constituent ce carnet et on obtient un drôle de portrait d'enfant : parfois il y a un peu de couleur, d'autres fois c'est à l'enfant de colorier l'image des deux demi-portraits qu'il lui plaît d'associer. Un album créatif pour découvrir toutes les couleurs de la vie.

M. Séonnet témoigne du combat mené contre le cancer par un adolescent de 15 ans, Ambroise. Un parcours empreint de spiritualité qui va le conduire jusqu'à la mort.

A Paris, en 1830, la famine et l'interdiction des journaux conduisent le peuple à se soulever contre le roi. Un garçon qui se nomme Sans-Nom se retrouve aux côtés des étudiants et des ouvriers sur les barricades. L'histoire est suivie d'une reproduction du tableau d'Eugène Delacroix intitulé Le 28 juillet, la liberté guidant le peuple et d'une documentation sur le peintre.

Une conversation fictive entre l'auteur et le cardinal Jorge Bergoglio, quelques jours avant qu'il ne devienne le 266e pape de l'Eglise catholique. Le temps d'un vol de Buenos Aires à Rome, le futur pontife se confie sur sa vie, ses engagements auprès des plus démunis, sa foi, commente l'histoire et l'actualité mondiale. Electre 2015

Jeanne-Marie a chaud et faim. Elle est chassée par le garde forestier quand elle tente de cueillir quelques fruits trop mûrs près des champs. Heureusement, le violoneux lui remonte le moral avec sa musique. Ils rêvent d'un monde plus juste mais, l'année suivante, la jeune fille sait qu'elle ira glaner avec sa famille. Un album qui rend hommage au chef-d'oeuvre pictural des Glaneuses. ©Electre 2019

Madassa, un petit garçon renfermé, est analphabète. Il finit par exprimer ses sentiments en utilisant les mots qu'il apprend lorsque la maîtresse lui lit des contes. Une réflexion sur l'expression des émotions et une plaidorie pour le rôle du livre, de la lecture et de l'écriture.

Au coin de la rue, un homme attend. Il attend le retour des hirondelles. Mais la maison dans laquelle elles font leur nid chaque année doit être détruite...

Il est triste Madassa, il ne sait ni lire ni écrire. Mais comment apprivoiser les mots, quand la peur et la colère prennent toute la place ? Plusieurs thèmes très complexes se dégagent de cet album. A travers la vie de Madassa qui subit la guerre, la faim, la perte d'êtres chers, c'est le rôle du livre, le rôle de l'écriture, l'importance de pouvoir s'exprimer, l'importance de pouvoir extérioriser son mal-être qui est ici décrit. Aux illustrations sombres du début de cette histoire succèdent celles de plus en plus colorées lorsque Madassa arrive à s'exprimer. Un album aux superbes illustrations, intéressant pour les plus grands. A partir de 10 ans. (M.D.) IBBY

Quelque part dans un marché il y a trente marchands qui vendent des légumes, des robes, des casseroles et des tapis. Et puis il y a un enfant : Yaya. Le vieux monsieur a trouvé Yaya dans la rue. Il prend soin de lui et lui apprend les livres et les étoiles. Jusqu'au jour où le vieux monsieur meurt...

Lorsque l'on aligne de manière aléatoire deux des cinquante volets mobiles qui constituent ce carnet, on obtient le portrait d'un enfant constitué de deux moitiés de photographies, faisant ainsi défiler toutes les couleurs de peau et toutes les origines des enfants du monde. Un album pour s'ouvrir sur les autres.