La volonté de comprendre son environnement, de maîtriser les éléments, l'obsession de lutter contre la mort, de décupler ses forces et ses capacités naturelles ont poussé l'être humain à découvrir, inventer, innover. Cette soif de connaissance et cette capacité de création ont façonné le monde tel que nous le connaissons. Javier Ordôfiez revient sur les grandes découvertes et les inventions majeures qui ont bouleversé la vie des hommes, dans tous les domaines de la connaissance : la médecine, les transports, les sciences, l'éducation, les arts, la géographie, l'industrie... Il parcourt près de dix siècles, de 900 à 1900, et met en lumière les révolutions que furent l'invention du chronomètre, du thermomètre, des vaccins, de l'électricité, de l'imprimerie, de la photographie... Des premières machines à calculer aux premières trouvailles de la génétique, l'auteur retrace l'histoire scientifique de l'humanité. Avec une iconographie d'une richesse rare, ce livre illustre également le dialogue permanent qui unit l'art et la science : estampes du XVe siècle, tableaux de Johannes Vermeer, William Turner, Claude Monet ou encore Vincent Van Gogh, dessins de Léonard de Vinci, gravures, eaux-fortes... C'est une véritable rétrospective de la représentation artistique des grandes découvertes que nous propose ce livre.

Dans la Barcelone de laprès-guerre civile, le jeune Ringo arpente les rues du quartier de Gracia, observe le quotidien de ses voisins depuis le bistrot de la señora Paquita et sefforce de percer le mystère qui entoure les activités de son père. Au fil de ses rêveries sesquisse lEspagne franquiste, traversée dinterdits et de secrets.

Quinze intellectuels et chercheurs internationaux analysent les liens entre la mondialisation néolibérale et la crise politique et morale des sociétés contemporaines, marquées par la montée du nationalisme, du discours sécuritaire et de l'autoritarisme. Ils s'interrogent sur les effets à court terme de ce mouvement de régression et font des propositions pour y remédier. ©Electre 2017

Un été dans un quartier populaire de Barcelone, à la fin des années 1980. Bruno, adolescent solitaire, gagne quelques sous pendant ses vacances en apportant les journaux à sa voisine, Mme Pauli, une vieille dame excentrique, le rouge aux lèvres, dont l'appartement est tapissé de photos en noir et blanc. Avec ces journaux, Mme Pauli confectionne des avions en papier, sur lesquels elle rédige des messages remplis d'espoir avant de les lancer du haut de son balcon. À quels anonymes ou fantomatiques destinataires s'adressent ces missives ? Bruno va peu à peu percer les secrets de la vieille dame : son passé de danseuse en Pologne, et la tragédie qui l'a obligée à fuir son pays. Bref et poignant, ce roman inédit de Juan Marsé est à la fois un récit d'apprentissage, l'histoire d'une amitié improbable, et une fable sur le besoin de réenchanter le quotidien pour combattre les ombres du passé. Juan Marsé, né en 1933 à Barcelone, compte parmi les plus grands écrivains espagnols du XXe siècle. Auteur de quinze romans (Teresa l'après-midi, Des lézards dans le ravin, Calligraphie des rêves...), de nouvelles et d'essais, il reçoit le prix Planeta en 1978 pour La Fille à la culotte d'or et, en 2008, le prix Cervantes pour l'ensemble de son œuvre. Heureuses nouvelles sur avions en papier, paru en Espagne en 2014, est son avant-dernier roman. Il est décédé en 2020. Traduit de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu. « Juan Marsé ratisse sa mémoire et fait pousser sur les ruines du passé les fleurs subtiles de l'imaginaire. » Télérama