Une géographie sentimentale et sensuelle du paysage mêlant philosophie, littérature et ethnologie et anecdotes personnelles.

Pierre Sansot, le gitan, le prof, l'Indien, est mort au printemps 2005, à l'âge de soixante-dix-sept ans. Il a écrit notamment Poétique de la ville, Les Gens de peu et Du bon usage de la lenteur.

Les bals du 14 juillet, la légende dorée du Tour de France, les scènes de ménage, le camping... tel est l'univers des gens de peu. Par des descriptions précises et savoureuses, l'auteur a voulu discerner les traits d'une certaine catégorie sociale qui a un goût commun pour les bonheurs simples.

La tranquillité dont il est question ici est une manière d'approcher le monde : flâner, écouter, attendre, écrire... Une approche qui passe par une réflexion sur la ville ("pour un urbanisme retardataire"), sur la culture, sur la vie immédiate ("effleurer et non s'affairer"). (Livres hebdo : livres du mois, 9, 1999)

A mi-chemin du réel et de la rêverie, une promenade littéraire à travers les jeunes années de Pierre Sansot. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2003)

L'auteur cherche à restituer ce qu'il a cru entendre, apercevoir, respirer : les chemins de terre avec leurs saisons, leur boue, leurs bas-côtés, leurs bornages et les sentiers de haute montagne, les chemins du tout proche mêlés à notre chair et qui en sont comme l'enveloppe, les chemins de l'ailleurs où il est bon d'affronter l'air du large, et ceux qui ne mènent nulle part. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)